Ce monument commémore le Maquis Jean-Pierre, fondé par Pierre Monteil. Arrêté en 1943 pour avoir fabriqué de fausses pièces d'identité pour des prisonniers de guerre évadés, il s'échappe lui-même, se cache d'abord à Espalion, rejoint un temps le maquis Stalingrad qui circule sur le Lévezou. Dès janvier 1944, Monteil organise des filières et des points de chute, centres d’entraide, dans tous les cantons de l’Aveyron, et met en place des petits « maquis volants ». Mais contraint de se replier, il trouve refuge dans une ferme abandonnée à proximité immédiate du Lot et avec sept camarades développe le maquis Jean-Pierre avec l'appui d'un petit noyau de résistants groupés autour de Maurice Sénejean. Le groupe logeait dans la ferme ""du Moulinou"" mais trop nombreux, il dût la quitter pour le château de Roquelaure à l'Est d'Espalion.