Dossier d’œuvre architecture IA12002500 | Réalisé par
  • opération ponctuelle
écart : hameau de Carmarans
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Aveyron - Estaing
  • Commune Estaing
  • Lieu-dit Carmarans

Si l'on en croit le chanoine Antoine Debat (op. cit.), le hameau de Cadamarans est mentionné dans les anciens pouillés en qualité de ""bodomie"" : c'est un bénéfice simple et sans charge d'âme à l'entière disposition de l'évêque. L'abbé de Grimaldi (op. cit. p. 156) en parle comme d'un ermitage dédié à Saint-Michel. Le hameau conserve de nombreux vestiges architecturaux de la fin du 15e siècle ou du début du 16e siècle, en particulier la maison Pouget.£Albert Ginesti (op. cit.) signale qu'en 1659, sept familles sont recensées. Elles seront cinq en 1835.£Il semble, si l'on en croit la Revue du Rouerge, citée par Debat, que durant le 18e siècle, le bénéfice du hameau, orthographié ""Cramarans"" sur la carte de Cassini, fut attribué à Jean Lavoyne, bachelier en théologie, par suite du précédent titulaire, un chanoine de Rodez nommé Baleste.£Les vestiges de l'époque moderne sont également présents dans l'architecture du hameau, qui compte, selon Ginesty 29 habitants en 1868. On remarque en effet plusieurs transformations de cette période dans les maisons du hameau, relié à Estaing par le percement de la route ""nationale"" en 1872.£L'activité économique du hameau semble dominée par l'agricole : vignoble sur les côteaux et prairies près de la rivière qui furent en partie noyées lors de la construction du barrage de Golinhac entre 1956 et 1960. Si la vocation agricole du hameau n'a pas disparu, il a aujourd'hui d'abord une vocation résidentielle.

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age , (incertitude)
    • Principale : 19e siècle
    • Principale : 20e siècle

Le hameau de Carmarans se situe à quelques kilomètres en aval d'Estaing, sur la rive droite du Lot, au-dessus de la route départementale D. 920. Il culmine à une altitude moyenne de 380 m et domine ainsi la rivière. Au nord du hameau, les parcelles sont couvertes de bois tandis que la partie sud-ouest conservent encore des prairies bordées de haies de feuillus.£Le hameau compte 12 parcelles bâties. Dans leur ensemble, les bâtiments sont construits avec des moellons de schiste et de grès et, pour la plupart, comptent plusieurs niveaux. Le gros-oeuvre est destiné à être enduit mais les encadrements de baie sont généralement pierre taillée. Les constructions sont en majorité couvertes de toits d'ardoise à deux pans avec croupe. Certaines d'entre ellesx ont fait l'objet d'aménagements récents et ont été restaurés.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Debat (Antoine), Mémoires de la Société des Lettres et Arts de l'Aveyron, 1972.£Grimaldi, Les bénéfices du diocèse de Rodez avant la révolution de 1789, publié et annoté par le chanoine Touzery, Rodez, 1906.£Revue du Rouergue, janvier 1925, p. 154, n° 262
  • NOTB_S 0672754 ; 6385382
  • APPA 44.566990775247, 2.65689689259917
  • APRO oeuvre repérée
  • ARCHEO IVR73_RCHABBERT
  • AVIS accessible au grand public
  • CCOM Estaing
  • CHARP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée

Documents d'archives

  • Plan cadastral d'Estaing de 1832

    AD Aveyron : 21P1-613
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2013
(c) Inventaire général Région Occitanie