La maison ne présente qu'une étroite façade sur la place des Conques, dont le rez-de-chaussée a conservé la majeure partie de deux arcades au tracé brisé, à arêtes vives et claveaux peu profonds ; aux étages, la façade a été presqu'entièrement reconstruite à l'époque moderne. Le bâtiment se développe en profondeur entre, au nord-est, une andronne sur laquelle donnent des latrines situées au deuxième étage, et la rue de Solier au sud-ouest.£L'élévation sur la rue de Solier conserve au rez-de-chaussée une arcade couverte d'un en plein-cintre, moderne, et à piédroits chanfreinés, puis, dans une maçonnerie de moellons grossièrement équarris, une porte à linteau sur coussinets, chanfreinée, une porte aux piédroits chanfreinés dont le couvrement a été refait récemment, et une troisième porte couverte en plein-cintre et chanfreinée, accompagnée d'un petit jour haut. Aux étages apparaissent plusieurs fenêtres rectangulaires chanfreinées et des fenêtres modernes dans une maçonnerie qui semble en partie au moins rebâtie.£L'absence de chaîne d'angle, dans l'élévation sur la rue de Solier, à la jonction avec la maçonnerie de la parcelle voisine (H 164) conduit à s'interroger sur la relation qui a pu exister entre les deux bâtiments.