La maison borde la place des Conques, à l'angle avec la rue de Damié. Sur la place des Conques, le rez-de-chaussée forme un couvert dans le prolongement de celui de la maison voisine à l'est (parc. 186). La façade, en grande partie reconstruite, ne conserve de l'état médiéval que de maigres vestiges. Une seule des arcades du rez-de-chaussée subsiste : l'arc légèrement surbaissé, à claveaux étroits, retombe sur des impostes dont les profils diffèrent. L'arcade gauche (ouest), reconstruite, avait à l'origine un tracé semblable, comme le montre la taille des pierres de l'écoinçon. Une troisième arcade ouvrait à l'extrémité droite : il n'en subsiste que le sommier et la trace du départ de l'arc qui indiquent un tracé différent et une baie étroite ; la différence de hauteur des impostes montre que l'arc ne pouvait retomber sur le pilier de la maison voisine où n'apparaît en outre aucune trace de son ancrage : l'arcade était donc portée par un pilier indépendant sans doute séparé de la maison voisine par une andronne. Le seul pan de pierre de taille conservé au-dessus, à l'étage, montre un segment de cordon d'appui bûché qui semble s'interrompre également à une distance qui pourrait correspondre à la largeur de l'andronne. Il est plus difficile de suivre la maçonnerie du premier état dans la partie supérieure, et pourtant l'appui et les piédroits de la fenêtre de droite du deuxième étage, chanfreinés et accompagnés au niveau des impostes de pierres dont la moulure a été bûchée, semblent bien avoir appartenu à une baie géminée, par la suite transformée en croisée.£Sous le couvert est conservée une partie de l'arc brisé de ce qui était probablement une grande porte.