• inventaire topographique
mine de lignite
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Parc naturel régional des Grands Causses

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Parc naturel régional des grands causses - Nant
  • Commune Nant
  • Lieu-dit le Fenayret
  • Cadastre 2012 C 258, 259

L'exploitation minière à Nant est relativement ancienne. Toutefois, la première demande de concession date de 1824. Les recherches effectuées par Monique et Alain Bonnemayre (op. cit.) signalent la découverte par Jean-François Victor Balitrand d'une couche de houille susceptible d'être exploitée sur le site de ""la Miole"" et des ""Feneirets"". Associé à Jean-Pierre Bazile Valdebouze de Cantobre, il dispose d'une concession sur 119 hectares signée par Charles X en novembre 1924, agrandie en 1831 de plusieurs centaines d'hectares. Dans la plaine du Fenayret, les travaux d'exploitation étaient les plus importants et les plus anciens. Les puits, peu profonds n'interressaient qu'un petit rayon de forage au delà duquel les exploitants devaient s'arrêter, gênés par les eaux qui s'accumulaient dans leur travaux. Quelques essais de galeries furent tentées, à contre-pente mais elles furent noyées avant d'avoir donné des résultats.£La production des mines des Liquisses réunies avoisine les 1219 tonnes en 1905. Elle augmente progressivement jusqu'à atteindre les 1550 tonnes en 1910. Le charbon extrait était revendu 10 francs la tonne sur le carreau. Son transport par charrettes depuis les Liquisses jusqu'à Millau coûtait 7 francs la tonne. Le prix du transport descendait à 4,30 francs depuis les Liquisses jusqu'à la gare de l'Hospitalet.£Pendant la guerre, un seul puits semble avoir été exploité et des prisonniers allemands pourraient avoir été employés à cette époque. La mine des Liquisses ferme en 1926. Plusieurs terrils se remarquent encore. Le bâtiment qui abritait les mineurs a été transformé en relai de chasse. Sa toiture, arrachée par le vent a été refaite après 1999.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle

L'affleurement de la couche de lignite commence à apparaître près de la RN 99, au dessus des Liquisses-Hautes. Elle se développe ensuite au sud-est du plateau du ""Puech de Miolles"" en longeant le chemin des Liquisses-Basses à Montredon. Autour de la plaine du Fenayret, plusieurs puits ont été foncés à partir desquels partaient des galeries horizontales. Le puits le plus profond aurait mesuré 50 mètres de profondeur.£Le bâtiment abritant les mineurs est de plan rectangulaire. Construit en moellons de calcaire, il présente un puissant chaînage d'angle en pierres taillées et est couvert d'un toit à deux pans. L'élévation nord ne présente qu'une petite ouverture rectangulaire. A l'ouest, la façade compte deux larges baies superposées dessinant une travée : en rez-de-chaussée, elle est couverte d'un arc surbaissé en pierre de taille tandis que l'étage s'ouvre d'une baie rectangulaire. Au sud, la façade qui s'établit sur un ressaut de fondation s'ouvre par cinq baies (trois en rez-de-chaussée et deux à l'étage). Les linteaux des fenêtres et de la porte sont taillés à la pointe. Le pignon oriental est percée d'une baie rectangulaire en rez-de-chaussée. Un jour, actuellement bouché, aérait les combles. L'accès au bâtiment s'effectue par un perron de deux marches. A l'intérieur, la pièce principale a été remaniée, le cloisonnement ancien a disparu mais il subsiste toutefois quelques éléments (enduits).£Une citerne est bâtie à l'angle nord-est du bâtiment.£Les dépendances, de plan rectangulaire sont érigées quelques mètres au nord du bâtiment des mineurs. Il se compose de trois arcs diaphragmes qui soutiennent la charpente du toit à deux pans. L'élévation ouest est percée d'un large portail à linteau de bois, l'élévation sud compte de fines ouvertures et une baie rectangulaire, résultant d'un percement récent.£A l'ouest de ces bâtiments subsistent, sur la parcelle C 258, les vestiges d'un bâtiment rectangulaire abritant autrefois la machine à vapeur. Construit en moellons, ce bâtiment dispose à l'est, d'un portail avec un linteau de béton et présentait au sud une large ouverture dont il ne reste que des vestiges. A proximité, les ruines d'un quai de déchargement sont encore visibles.

  • Murs
    • pierre
    • moellon
  • Toits
    matériau synthétique en couverture
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • toit à longs pans

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Rouire (Louis), les Mines du Larzac, dans Mémoires de la Société des Lettres, Sciences et Arts de l'Aveyron.£Bonnemayre (Monique et Alain), les mines de charbon à Nant, 1997, 13 p.
  • NOTB_S 0720153 ; 6326852
  • APPA 44.0403896278163, 3.25145247672965
  • APRO oeuvre repérée
  • ARCHEO IVR73_SCPMIDIPYR
  • AVIS accessible au grand public
  • CCOM Nant
  • CHARP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2012
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Parc naturel régional des Grands Causses