Dossier d’œuvre architecture IA12001007 | Réalisé par
  • opération ponctuelle
chapelle Saint-Géraud
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Affrique - Saint-Affrique
  • Commune Saint-Affrique
  • Lieu-dit Bournac
  • Cadastre 1810 N6 29, 32 ; 2011 AL01 223

Il est fait mention d'une église dédiée à Saint-Géraud (à l'emplacement de la croix actuelle, en contrebas de l'édifice) en 1346 ; elle est consacrée en 1535 par Monseigneur de Podio, évêque de Smyrne et Monseigneur Réginal de Martigny, évêque de Vabres (Al canton, 2010). Toutefois il semble que l'édifice fut originellement une chapelle castrale, démantelée pendant les guerres de Religion. L'édifice est signalé dans un acte de vente daté du 24 avril 1697 : on y fait mention d'une métairie de la chapelle.£L'ensemble est décrit comme ruiné ou en très mauvais état au début du 19e siècle. La chapelle, qualifiée ""d'ancienne église"" dans un procès verbal de vérification dressé le 13 mars 1823 par l'intendant entrepreneur des bâtiments Jean Thomas, est décrite comme ""exposée depuis long tempts à la rigueur du tempts (sic)"" : combles détruits, voûtes et murs du sanctuaire en partie écroulés et larges lézardes sur les murailles encore debout. La menace que pourrait entraîner cette ruine sur les maisons du voisinage, le coût important d'une réparation et le fait que l'église paroissiale en contrebas du village, agrandie en 1828 est ""presque neuve et commode"" entraînent le rapporteur du procès verbal à proposer la démolition de la chapelle.£Dans un acte notarié du 21 février 1831, les ruines de l'ancien château de Bournac et une pièce de terre attenante à ce dernier sont vendus pour 1.200 francs au maire de Saint-Affrique pour y établir le presbytère de la paroisse de Bournac. Même s'il n'en est pas fait mention, l'achat de la propriété entraîne la réparation ou la reconstruction de la chapelle qui porte au-dessus de la porte d'entrée le chronogramme 1832. Un document, conservé aux archives diocésaines, confirme cette hypothèse. Il fait état du contrat passé le 1er avril 1833 entre le maçon Jean-Pierre Bonnafous et François-Xavier Auréjac, curé de Bournac pour ""crépir à l'extérieur tous les autres bâtiments du presbytère de Bournac y compris le volailler et la chapelle attenant audit presbytère"". On y détaille la qualité des mortiers, la provenance de la chaux, précisant que le sable pourra être pris des ruines de l'ancien château.£Ainsi, lors de la visite pastorale de l'évêque Pierre Giraud en 1836, la chapelle est décrite comme fort récente et utilisée pour célébrer les offices de la semaine. La visite pastorale menée le 18 mars 1880 par l'évêque Joseph Bourret confirme l'état convenable de l'édifice et de son mobilier.£La chapelle ne semble pas connaître de modifications dans le siècle qui suit.£Le 3 décembre 1968, la municipalité décide de conserver la chapelle de Bournac alors qu'elle revend le presbytère attenant pour 31.500,00 F. La chapelle dont l'utilisation est restreinte est désaffectée depuis la fin des années 1980. En 2001, la municipalité engage des travaux de réparation de la charpente et de la toiture afin d'assurer la conservation de l'édifice dont elle demande la désaffection du culte dans une délibération du conseil municipal en date du 28 juillet 2011.

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle
  • Dates
    • 1832, porte la date

La chapelle est construite en grès rouge des Rougiers. L'édifice, aux proportions modestes, présente un plan rectangulaire couvert d'une voûte en bergeau brisé. La nef orientée vers le nord, est séparée du choeur par un arc en pierre de taille reposant sur des chapiteaux sculptés posés sur des colonnettes. L'ensemble est éclairé directement par deux baies cintrées disposées de part et d'autre de la travée de choeur. Une rose surmonte la porte d'entrée cintrée.

  • Murs
    • grès
    • enduit
    • moellon sans chaîne en pierre de taille
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte en berceau brisé
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à longs pans brisés
  • État de conservation
    désaffecté
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • ornement végétal
    • entrelac
    • oiseau
  • Précision représentations

    La sculpture se concentre sur les deux chapiteaux qui soutiennent l'arc brisé à l'entrée du choeur. Au nord, le chapiteau représente des entrelacs végétaux au milieu desquels apparaît une figure monstrueuse. Le chapiteau sud montre des oiseaux adossés aux ailes déployées.

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Bedel (Christian-Pierre) et alii, Al canton : Sant-Africa, IOA - Mission départementale de la culture, Graphi imprimeur, 2010, 432 p., p. 21.
  • NOTB_S Archives diocésaines de l'Aveyron. Archives municipales
  • APPA 0683503 ; 6320297
  • APRO 43.9814823727384, 2.79439304228192
  • ARCHEO oeuvre sélectionnée
  • AVIS IVR73_SCPMIDIPYR
  • CCOM accessible au grand public
  • CHARP Saint-Affrique
  • CHARPP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2011
(c) Inventaire général Région Occitanie