Seule la chaîne d'angle et le départ d'une travée d'ouevrtures de la façade de la maison subsiste. Elle était construite en grand appareil de grès très soigné. A cette extrémité de la façade, il n'y a pas d'encadrement d'arcade ou de porte visible au premier niveau, seulement le piédroit et le linteau échancré en arc brisé d'un petit jour au sommet du rez-de-chaussée. A l'étage, au-dessus d'un cordon d'appui au profil mouluré d'une gorge sous un bandeau étroit, le piédroit d'une fenêtre permet d'en décrire la forme générale : il s'agissait d'une fenêtre pourvue d'une traverse qui pouvait ressembler à celles de la Raymondie de Martel (Lot). Cependant, il conviendrait de vérifier par un examen attentif que la partie au-dessus du cordon d'imposte ne résulte pas d'une reprise (fente dans l'appareil le long de ces blocs à gauche qui résulte soit d'une reprise soit d'un mouvement dans la maçonnerie). Le cordon d'imposte n'était pas régnant, contrairement à l'exemple de Martel, et par ailleurs on observe dans le piédroit, au-dessous et au-dessus de l'imposte, des rainures destinées à recevoir le vitrage. Le peu d'éléments conservés de cette maison permettent donc d'évoquer un édifice de premier rang dans la ville au 14e siècle.