Dossier d’œuvre architecture IA12000521 | Réalisé par
  • enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile du Moyen Age
porte de ville ouest
Œuvre recensée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation

Le plan carré ouvert à la gorge, les archères et les trous destinés aux chaînes d'un pont levis amène à proposer de dater la tour de la porte de ville du 14e siècle (Miquel p. 134). Les petites bouches à feu circulaires appartiennent vraisemblablement à une campagne de modernisation de l'édifice au 16e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 14e siècle , (incertitude)
    • Principale : 16e siècle

La porte ouest de la ville est la seule conservée. De plan rectangulaire, elle est ouverte vers l'est, ce qui laisse supposer que l'élévation de ce côté pouvait être construite en pan-de-bois ou laissée ouverte ; les parements des trois autres élévations sont en petit appareil de grès. La porte elle-même est couverte en arc brisé mais son encadrement est mal conservé et de nombreux blocs paraissent changés. Côté ville, le mur formant le coffre pour faire coulisser la herse derrière la porte a été construit dans la seconde moitié du 20e siècle afin de remettre une herse en place. Sur l'élévation extérieure, au-dessus de la porte, le blason est martelé alors que sur les photographies anciennes (années 1920-1930) il paraît encore lisible. Le premier étage est pourvu de trous pour les chaînes destinées à actionner le tablier d'un pont-levis, et d'une archère centrale encadrée de deux petites bouches à feu circulaires dont la hauteur indique qu'elles étaient destinées à des armes portées. Au deuxième étage, la répartition est inverse : une bouche à feu centrale encadrée de deux archères. Le troisième étage est seulement pourvu d'une archère centrale. Les arrières linteaux des archères sont portés par des coussinets. Dans l'élévation latérale sud, une porte donne accès au premier étage de la tour, elle était desservie par le chemin-de-ronde au sommet de la courtine. Au dernier niveau, sur les angles ouest de la tour, subsistent les supports maçonnés qui portaient la charpente de la couverture. Des hourds en bois devaient prendre appui sur les corbeaux à triple ressaut qui séparaient les mâchicoulis.

  • Murs
    • grès
    • moellon
    • petit appareil
  • Étages
    4 étages carrés

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Miquel (Jacques), L'architecture militaire dans le Rouergue au Moyen-Age et l'organisation de la défense, 2 vol.,1981, Rodez.
  • NOTB_S oeuvre repérée
  • APPA INV12_DJOY
  • APRO accessible au grand public
  • ARCHEO Clairvaux-d'Aveyron
  • AVIS 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2012
(c) Inventaire général Région Occitanie
Articulation des dossiers
Dossier d’ensemble