La maison occupe la partie nord de la parcelle 2012 A 156. Sa façade, au nord, borde la rue. Le deuxième étage étant complètement enduit, ainsi que le mur pignon est, il est impossible de dire en l'état si la maison était dès l'origine à mur gouttereau sur rue comme aujourd'hui. Le parement visible du rez-de-chaussée de la façade est construit en moyen appareil de grès. Le rez-de-chaussée de la façade est percé de deux arcades et d'une porte. La porte, à l'encadrement chanfreiné et couverte en arc brisé, est surélevée. Les arcades paraissent avoir été d'abord couvertes en arc brisé ; les arcs ont été retaillés, vraisemblablement de façon à donner plus de hauteur à la porte. Les arcades initiales étaient donc basses, d'une hauteur peut-être approchante de celle de la maison mitoyenne à l'ouest (parcelle 2012 A 153). Le premier étage est souligné par un cordon régnant à la modénature soignée (un tore surmonté d'un bandeau au-dessus d'un cavet). Les deux fenêtres à croisées (meneaux et traverses ont disparu) du premier étage paraissent avoir été ménagées dans deux fenêtres antérieures, vraisemblablement géminées. Leur emplacement, décalé par rapport au centre de la façade, laisse la place à la cage d'escalier dans la partie ouest de la maison, derrière la porte. Leurs encadrements simplement chanfreinés et marqués de congés respectent peut-être les piédroits des fenêtres antérieures, dont les allèges laissent penser qu'elle devaient être pourvues de coussièges. Au deuxième étage, les fenêtres à croisées et la fenêtre centrale couverte d'un arc en accolade datent de la fin du 15e siècle ou du début du 16e siècle.