Vestiges d'une maison du 13e ou 14e siècle. Les étages des façades en pan-de-bois paraissent pouvoir dater du 15e siècle et ont été remaniés, presque complètement en façade arrière, au 20e siècle. Deux modénatures différentes des extrémités des solives semblent indiquer un renforcement de l'encorbellement du premier étage de la façade sur rue avec un deuxième jeu de solives intercalées entre les premières.
- enquête thématique départementale, inventaire préliminaire de l'architecture civile du Moyen Age
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Commune
Marcillac-Vallon
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Adresse
14 rue Cornebariols
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Cadastre
1812
G
337
;
2012
G
428
-
Dénominationsmaison
-
Période(s)
- Principale : 13e siècle , (incertitude)
- Principale : 14e siècle , (incertitude)
- Principale : 15e siècle
- Secondaire : 20e siècle
La façade de la maison donne sur la rue Cornebariols au nord et sur la ruelle du coeur d'îlot en façade arrière. Le rez-de-chaussée antérieur à 1400 de la façade sur la rue Cornebariols est partiellement conservé : l'encadrement chanfreiné de la porte surélevée ainsi que le sommier de l'arc et peut-être une partie du piédroit de l'arcade. Le remaniement du rez-de-chaussée a consisté à établir à la place de l'arcade une sablière basse, appuyée sur un pilier en grès, pour porter l'encorbellement de la façade en pan-de-bois. Les extrémités des solives et des chapeaux qui les doublent sont moulurées de tores séparés par d'étroites gorges et surmontées de fines baguettes lisses. Dans un second temps (16e siècle ?), d'autres solives et chapeaux ont été ajoutés pour soutenir l'encorbellement, leur profil en quart de rond entre deux baguettes est nettement plus fuyant.£La structure en pan-de-bois des étages est faite de poteaux apparents entre des dalles de travertin (tuf). Des trous de chevilles à la base des poteaux du premier étage indiquent peut-être l'emplacement d'un larmier en bois fixé au-dessus de la sablière de chambrée. Un cordon d'appui régnant en bois marque la base des fenêtres du premier étage. Très saillant, il est mouluré de deux tores fins séparés par une gorge. Des trous de chevilles ainsi que des marques d'assemblage témoignent de la présence d'un cordon d'imposte régnant disparu. En croisant les fenêtres, réservées entre les poteaux, il devait en souligner les traverses. Il faut cependant signaler qu'aucun chanfrein ne marque les encadrements. Un larmier en pierre protège les solives qui portent l'encorbellement du deuxième étage.
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Murs
- grès
- bois
- tuf
- grand appareil
- pan de bois
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Toitsardoise
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Étages2 étages carrés, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Inventaire général Région Occitanie
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