La maison est implantée entre la rue Droite et la venelle qui dessert le coeur de l'îlot au nord. Une androne jouxte la maison à l'est. Un passage couvert au-dessus de la venelle du coeur d'îlot a été établi contre le rez-de-chaussée de la façade nord-est, peut-être à l'époque moderne ; il a été presque entièrement remonté au 20e siècle.£Au deuxième étage de la façade nord-est sont conservés les piédroits et les sommiers des arcs de deux fenêtres géminées médiévales, transformées au 15e siècle en fenêtres à croisée. Les deux chaînes d'angle de cette façade sont conservées au deuxième étage et parfaitement chaînées avec les fenêtres géminées ; l'emprise qu'elles déterminent correspond à la largeur de la parcelle actuelle.£Côté rue Droite, l'élévation ouest qui émerge au-dessus de la maison de la parcelle 281 paraît bâtie en parpaings de grès, utilisés au Moyen Age à Marcillac pour établir des cloisons minces de séparation entre les maisons. Le rez-de-chaussée a été très remanié et la sablière déplacée. Le premier étage est le mieux conservé. La structure en pan-de-bois est portée par les débords de solives aux extrémités moulurées (tores et pointes de diamant) ; la sablière de chambrée est protégée par un larmier en grès mouluré. Le pan-de-bois est dissimulé par un placage de travertin (tuf) ; les encadrements moulurés des deux croisées sont en grès. Leurs meneaux et traverses ont disparu, les encadrements sont ornés de doucines ; le cordon d'appui régnant est profilé d'un tore souligné d'un cavet. Le deuxième étage a été perturbé, peut-être à l'époque moderne. Au-dessus du larmier mouluré qui protège la sablière de chambrée, les dalles de travertin sont intercalée entre les poteaux du pan-de-bois et les fenêtres, décalées par rapport à celles du premier étage, sont en bois.