La maison est implantée dans un îlot entre la rue Droite et le tour de ville au nord, au sud d'une ruelle qui dessert le coeur de l'îlot et sur laquelle donne la façade. Malgré les remaniements, il est encore possible d'en lire le parti d'origine. Le rez-de-chaussée était initialement percé de trois ouvertures : la porte rejetée à l'extrémité gauche de la façade, couverte en arc brisé, et deux ouvroirs dont on peut penser qu'ils étaient couverts en arc brisés segmentaires, tous deux très bas (piédroit et sommier de droite de l'arc de l'ouvroir de gauche et piédroit et sommier de l'arc à gauche de l'ouvroir de droite). Quelques assises du grand appareil en grès dressé à la broche du parement médiéval sont partiellement conservées à droite de la porte. L'intervalle entre les deux arcades, dans lequelle a été percée une porte au 19e siècle, pose la question de l'unité de la maison ou de sa division en deux parties au Moyen Age.£A la fin du Moyen Age, une porte couverte d'un linteau et à l'encadrement chanfreiné a été construite à la place de l'ouvroir de gauche. Son niveau de seuil est le même que celui de la porte médiévale antérieure, bien plus haut que celui de l'ouvroir. Cela fournit-il l'indication d'un changement du niveau de la rue ou le fait que les ouvroirs antérieurs à 1400 étaient précédés de quelques marches ?£A l'étage de la façade, aucun vestige n'est sûrement attribuable au 13e ou 14e siècle. Les hautes ouvertures rectangulaire à l'encadrement chanfreiné, qui paraissent être des portes, semblent appartenir à la campagne de remaniement de la fin du Moyen Age.