Occupant les parcelles 2012 G 494 et 495, deux maisons identiques sont construites de part et d'autre d'un mur de refend qui devient un axe de symétrie entre les deux façades. Les deux parcelles sont traversantes entre la rue du Mas au nord-est et la voie communale n°1 au sud-ouest, du côté de laquelle elles ont été très remaniées et ne présentent plus d'élévation médiévale. Sur la rue du Mas, la maçonnerie médiévale est cohérente jusqu'au premier étage ; au-delà, la façade sur rue paraît surélevée, la maison ne comptait donc peut-être qu'un étage. Pour chacune des maisons, le rez-de-chaussée est ouvert sur la rue par une porte, rejetée à l'extrémité de la façade, par une arcade et par un jour rectangulaire à côté de l'arcade. Les encadrements de ces ouvertures sont tous chanfreinés, la porte est couverte en arc-brisé et l'arcade en arc brisé segmentaire. Le rez-de-chaussée, desservi par l'arcade, est plafonné. Le mur mitoyen avec la maison jumelle est construit en grand appareil de grès en parpaings et est armé au milieu d'un support quadrangulaire qui reçoit la poutre portant le plancher. Au premier étage, la maison de la parcelle G 495 conserve une petite fenêtre couverte par un linteau échancré en arc brisé, murée. Contre cette fenêtre, la niche de l'évier, ménagée dans l'épaisseur du mur est couverte en arc plein-cintre. Elle est pourvue de rainures pour des étagères et d'une feuillure et de gonds vraisemblablement dûs à un usage postérieur en placard. L'emplacement de la pierre d'évier avec son écoulement est encore visible en façade. La cheminée du premier étage, sur le mur mitoyen, est conservée partiellement : les piédroits paraissent être ceux de la maison médiévale mais le manteau a été remplacé à la fin du Moyen Age. A la même époque, une fenêtre à croisée a été ménagée dans la façade, vraisemblablement à l'emplacement de la fenêtre antérieure dont il ne reste pas trace.