Construit en grand appareil de grès rose, le mur ouest est devenu apparent et visible depuis la parcelle 450, à l'ouest, mais il s'agissait d'un mur donnant sur un intérieur. Il est en effet pourvu d'un dosseret destiné à recevoir la poutre d'un plancher. Deux fenêtres d'époque moderne, toutes deux rectangulaires mais de tailles différentes, qui remploient des éléments moulurés de fenêtres à croisées, ont été percées de part et d'autre du dosseret, ce qui indique que la ruine de la maison de la parcelle 450 date au moins de l'époque moderne. Ces fenêtres correspondent au premier étage de la maison de la parcelle 429. Au deuxième étage, une petite fenêtre a également été repercée dans le mur médiéval ; avec des piédroits chanfreinés à congés biais, un linteau chanfreiné et un appui mouluré bien dimensionnés, elle semble pouvoir être contemporaine de l'état de la fin du Moyen Age, témoin que cette partie du mur était alors une élévation extérieure.£Le sommet de ce mur vers le nord montre les vestiges d'un (ou deux ?) rampant, à peu près dans le prolongement du rampant du pignon actuel.£La façade sur la rue Cornebariols est construite en pan-de-bois en encorbellement au-dessus du passage couvert qui occupe la moitié du rez-de-chaussée dont l'autre partie est dissimulée par une vitrine d'applique. Les extrémités des solives portant l'encorbellement, ainsi que des chapeaux qui les doublent, sont moulurées d'un tore sur l'angle surmonté d'un bandeau décoré de dents de scies en relief. Un larmier en pierre régnant les surmontent. La structure du pan-de-bois était plaquée de pierre, comme en témoignent les encadrements en pierre des fenêtres, et a été enduite. L'étage est éclairé par une croisée (dont les meneau et traverse on disparu) et une demi-croisée. L'encadrement de la croisée est mouluré : des tores à baguettes qui se croisent aux angles des piédroits et du linteau et retombent sur des bases prismatiques, un cordon d'archivolte à retours et un appui saillant. Au deuxième étage, l'encadrement de la fenêtre à croisée n'apparaît pas. Peut-être a-t-il été refait en bois lors d'un remaniement de l'étage au 17e siècle, ce que semble indiquer les menuiseries conservées dans la fenêtre.£Dans le corps arrière, la porte de la demeure du 16e siècle, ouvrant sur le passage, est couverte par un linteau à soffite surélevée souligné par un cordon d'archivolte à retour. Sur le linteau est sculpté un chien tenant dans sa gueule un pylactère déroulé sur lequel était peut-être portée une inscription.