L'élévation ouest compte quatre niveaux. Ce mur conserve en rez-de-chaussée le profond tableau et le piédroit de la porte de la façade sud, couverte d'un linteau droit. Le rez-de-chaussée est pourvu d'une niche rectangulaire, presque carrée.£Au premier étage prend place une cheminée, rejetée au sud du mur, contre le revers de la façade. Les blocs qui forment le piédroit de gauche étaient solidaires du mur de façade, ils ne sont en effet pas tous taillés sur leur côté sud, tandis que le piédroit de droite est mouluré de deux tores et d'une colonnette séparés par des gorges. Un placard a été aménagé dans le mur, à droite de la cheminée, plus tardivement (les blocs de son encadrement ne sont pas alignés avec les assises du parement qui l'environne). De profonds corbeaux au profil en quart de rond et qui prenaient place au sommet du rez-de-chaussée portent les piédroits de la cheminée. Quelques blocs de travertin encore en place au-dessus du manteau disparu de la cheminée, à droite, indiquent que la hotte était construite dans ce matériau.£Le sommet du premier étage est simplement marqué dans le mur ouest par un sillon creusé dans le parement pour caler le plancher. Il ne comporte aucun aménagement, pas plus que le niveau au-dessus.£Le mur ouest montre au moins deux états successifs. Le mur est construit en grand appareil de grès. Sur les trois premiers niveaux il est dissimulé par une surépaisseur en moellon qui forme un nouveau parement vers l'intérieur de la maison, mais au quatrième niveau il est laissé apparent. Il apparaît également dans le contre-choeur de la cheminée du premier étage.£Le piédroit et le tableau de la porte de la façade sud peuvent appartenir au premier état. En effet, le second parement, dans lequel est pratiquée la niche, vient clairement s'appuyer contre.£L'élévation nord montre une rupture nette qui correspond à l'emplacement de la séparation des maisons des parcelles 427 et 426. A l'arrière de la parcelle 426, sur le tiers est du mur nord de la parcelle 425, les deux premiers étages sont enduits mais le troisième montre un parement à la mise en oeuvre différente de celle de la partie ouest du mur (moellons plus petits et plus hétérogènes). Le parement du rez-de-chaussée de la partie orientale est construit en moyen appareil irrégulier à larges joints, il est, de plus, pourvu d'un rang de corbeaux (bûchés) sous le niveau du plancher sommital ; le rez-de-chaussée de la partie ouest a été largement perturbé et remanié : un placard couvert d'un arc en plein-cintre y prend place vers l'est, tandis qu'à l'ouest, où le parement a été partiellement détruit, des traces d'enduits sur un enfoncement du mur et trois claveaux d'un arc qui couvrait cet enfoncement témoignent d'un aménagement disparu dans l'épaisseur du mur (un escalier, formé d'une volée droite de marches, ménagé dans une retraite du mur ?).£Entre l'extrémité ouest du mur nord et le mur est de la parcelle, une mince portion d'un mur antérieur est conservée. Il semble qu'il s'agit d'une partie d'un mur nord antérieur à l'actuel, qui vient s'appuyer contre.£Les corbeaux qui amorcent la couverture du renfoncement dans la partie ouest du mur sont quant à eux implantés dans un second temps dans la partie ouest du mur nord ; l'aménagement est donc postérieur au mur. La répartition des niveaux n'est pas non plus la même : à l'est, trois étages s'élèvent au-dessus du rez-de-chaussée, tandis que la partie ouest compte seulement deux étages, ce qui semble pouvoir être le rez-de-chaussée s'élevant sur la hauteur du rez-de-chaussée et du premier étage de la partie est. Enfin, les deux parties du mur ne sont pas alignées ; la partie orientale est plus en recul sur la parcelle 425 que la partie ouest. L'aménagement en renfoncement dans le mur, ainsi que le placard (sous l'escalier si les vestiges sont ceux d'un escalier), peuvent donc correspondre à la phase d'aménagement de la maison à la fin du Moyen Age. Un premier niveau de cellier serait alors aménagé, avec un escalier droit desservant le premier étage.