Maisons à un étage, reconstruites à l'emplacement de l'hôpital Saint-Jacques dont il ne subsiste que des vestiges très fragmentaires de la façade sud sur la place devant l'église. Le bâtiment situé à l'est conserve une chaîne d'angle en pierre de taille de grès animée d'un chanfrein qui s'achève, en partie haute, par un congé en cuillère à baguette. Elle semble avoir servi de piédroit ou de pilier pour l'ouverture du rez-de-chaussée de la maison voisine qui possédait un étage en pan de bois (remanié puis reconstruit en maçonnerie). Les pierres de taille forment également le piédroit chanfreiné d'une grande arcade disparue dont le tracé de l'arc, partiellement conservé en négatif, semble brisé. Le départ d'une autre arcade est visible à l'autre extrémité de la maison actuelle, permettant de restituer un rez-de-chaussée largement ouvert sur la place par plusieurs ouvertures en arc brisé. Un trou d'encastrement visible sur la chaîne d'angle est, à droite du départ de l'arc, semble correspondre à l'aisselier d'une structure en charpente associée aux arcades qui peut être identifiée comme un auvent. Une porte à arc segmentaire ouvre à l'emplacement de l'arcade est, probablement remontée à une période tardive à partir de remplois. Les ouvertures actuelles de la maison centrale présentent un linteau droit ou segmentaire et des arêtes vives ainsi qu'un appui saillant mouluré pour les fenêtres de l'étage. La porte d'entrée et la fenêtre centrale de l'étage possèdent un encadrement saillant. Le bâtiment qui occupe l'extrémité ouest de l'ensemble étudié a été reconstruit avec une façade en pierre de taille de grès : les éléments taillés sont probablement des remplois issus de la destruction de la façade principale de l'hôpital.