Maison en rez-de-chaussée surélevé possédant un étage de soubassement qui rachète la pente naturelle du site. Malgré la présence d'un enduit et les reprises tardives en moellon, les vestiges d'un parement en pierre de taille sont encore visibles au premier niveau de l'élévation nord-est et sur le pan de mur nord qui fait la jonction avec la façade latérale. Ils indiquent que la maison d'origine possédait une façade principale à appareil régulier allongé en pierre de taille de grès. Cet appareil soigné est régulièrement harpé avec l'appareil assisé en moellon qui caractérise les élévations secondaires nord-ouest et sud-est. L'étage de soubassement ouvre sur la rue en façade principale par une porte en arc brisé légèrement surhaussée. Elle est aujourd'hui accostée d'une seconde porte à arc en anse de panier qui réutilise un piédroit chanfreiné d'une porte plus ancienne. En outre, les traces en négatif du départ d'un arc sont visibles à l'extrémité gauche de l'élévation, au dessus d'un piédroit englobé dans la maçonnerie remaniée. Ces éléments permettent de restituer une arcade disparue, probablement couverte d'un arc en plein cintre extradossé. Les extrémités de la façade sont animées d'un petit pan coupé sommé par un culot. Les deux culots, malheureusement érodés, représentent des visages aux traits assez grossiers et à la chevelure lisse qui se retourne en rouleaux au niveau des oreilles. Le rez-de-chaussée surélevé, qui est éclairé par plusieurs fenêtres à arc segmentaire, était accessible depuis la rue par une arcade en plein cintre extradossée percée dans la façade nord-ouest. Cette ouverture ayant été bouchée par la suite, le seul accès actuel est constitué par une porte en plein cintre chanfreinée qui est associée à un parement plus tardif. Un conduit d'évacuation d'évier est visible à la base de l'extrémité harpée du parement en pierre de taille.