Dossier d’œuvre architecture IA12000248 | Réalisé par
  • opération ponctuelle
ancien logis prieural (?) puis presbytère, actuellement immeuble à logement
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Communauté de communes du canton de Najac

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes du Canton de Najac - Najac
  • Commune Najac
  • Adresse 20, 22 rue de l' Eglise
  • Cadastre 1834 N3 164  ; 1985 AH 88

La première mention du presbytère de Najac a été relevée dans un acte de 1271 par François Boutonnet (accord entre le curé et les consuls de Parisot signé dans le presbytère de Najac). La tradition orale et les vestiges conservés autorisent l'identification de ce logis mentionné dans le dernier tiers du 13e siècle avec le bâtiment imposant qui s'élève en contrebas de l'église Saint-Jean. Cependant, l'importance de la structure et la disposition des ouvertures en façade distinguent l'édifice des simples maisons qui ont pu être observées ailleurs dans le bourg. En revanche, il faut peut-être établir un rapprochement entre les vestiges observés et l'existence d'un prieuré de Najac qui est explicitement mentionné en 1153 et en 1269. En effet, la façade sud témoigne d'une campagne de construction probablement antérieure au milieu du 13e siècle, voire de la deuxième moitié du 12e siècle, soit antérieure à la construction (ou reconstruction) de l'église Saint-Jean. A cette date, le logis et les dépendances semblent associés à deux églises, l'ancienne église Saint-Martin et une première église Saint-Jean, pour former un prieuré. Le bâtiment étudié pourrait donc correspondre à l'ancien logis prieural utilisé comme presbytère dès le dernier quart du 13e siècle. L'édifice est largement remanié au milieu du 18e siècle. Une porte bouchardée à pilastres et corniche, visible sur la façade nord de la partie est, signale également des travaux réalisés au 19e siècle. La partie ouest, rachetée par la commune, est transformée en immeuble à logements au 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 12e siècle , (incertitude)
    • Principale : 1ère moitié 13e siècle , (incertitude)
    • Principale : milieu 18e siècle
    • Secondaire : 19e siècle
  • Dates
    • 1743, date portée

Dans son état initial, l'édifice est en rez-de-chaussée et possède un étage de soubassement. Subdivisé en deux parties est et ouest dans un second temps, il comprend aujourd'hui un étage supplémentaire sur la partie ouest. La façade nord, qui fait face au mur longitudinal de l'église Saint-Jean, ne présente qu'un seul niveau d'élévation animé par plusieurs jours rectangulaires et trois portes piétonnes. Les portes de la partie ouest, à arêtes vives, sont couvertes d'un arc en plein cintre tandis que la porte de la partie orientale est dotée de pilastres et d'une corniche. La façade sud est la plus intéressante et conserve les vestiges les plus anciens. Elle révèle, sous l'enduit actuel, un appareil en moellon dont les parties les plus anciennes sont plus ou moins régulièrement assisées. Initialement à deux niveaux, elle s'impose toutefois dans le paysage urbain par sa hauteur très importante liée à la présence d'un soubassement en moellon. Ce dernier rachète la pente très forte du terrain naturel en contrebas de l'église et permet d'élever l'étage de soubassement par rapport au niveau de la voie qui longe la façade. Cette disposition pourrait correspondre à une volonté de conférer un caractère fortifié au bâtiment qui se situe à l'extérieur de l'enceinte castrale. En effet, au-dessus de ce soubassement élevé, l'étage de soubassement est seulement éclairé par une série de jours en archère animés d'un chanfrein qui s'achève en pointe au sommet des piédroits. Au rez-de-chaussée, des fenêtres à arc segmentaire ou à linteau droit ont été percées à l'emplacement d'anciennes baies géminées bouchées. Ces fenêtres sont associées à deux corbeaux en schiste ou gneiss situés sous l'appui et deux trous d'encastrement visibles sur les piédroits. Malgré la présence d'un enduit qui dissimule les encadrements anciens, ces aménagements ""accessoires"" permettent d'identifier au moins quatre baies géminées régulièrement espacées et de restituer un petit ouvrage en charpente formant encorbellement au devant de chaque ouverture (auvent ? jardinière ?). L'enduit laisse toutefois apparaître l'encadrement de l'une des baies géminées : ce dernier est formé de piédroits chanfreinés et de deux arcs en plein cintre (support central disparu).

  • Murs
    • grès
    • gneiss
    • micaschiste
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    étage de soubassement, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Boutonnet (François), "Eglises, chapelles et hôpitaux de Najac", dans "Bulletin de la Société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue", n° 10, 1970-1973, p. 70-71.
  • NOTB_S Actes relatifs au prieuré de Saint-Jean de Najac, A.D. 12, G 923.
  • APPA INTERET GENERAL : logis construit (ou reconstruit) à la fin du 12e siècle ou dans la première moitié du 13e siècle. Il semble rattaché à l'ancien prieuré jusqu'à la fin du 13e siècle, puis sert de presbytère. Des vestiges intéressants sont conservés en fa
  • APRO 0617792 ; 6347020
  • ARCHEO 44.2173752867783, 1.9710993378614
  • AVIS oeuvre sélectionnée
  • CCOM IVR73_SCPMIDIPYR
  • CHARP accessible au grand public
  • CHARPP Najac
  • COORLB93 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Inventaire général Région Occitanie