L'agglomération de Saint-André apparaît dans le registre de reconnaissances à Alphonse de Poitier en 1259 : elle est alors qualifiée de ""villa"" et elle est associée à une juridiction seigneuriale dont les droits sont tenus du comte de Toulouse par Izarn de Najac. Le regroupement de l'habitat est vraisemblablement généré par la présence de l'église qui est rattachée à un prieuré mentionné au 14e siècle (édifice reconstruit au 19e siècle). Les premières maisons se sont probablement implantées à l'intérieur d'un enclos englobant le lieu de culte et le cimetière. Le compoix de Saint-André et de Laval, daté de 1618, décrit un modeste village ouvert formé par une dizaine de maisons associées à un jardin et des dépendances agricoles. Celles-ci sont groupées autour de la place centrale et de l'église qui est entourée du cimetière. La majorité des maisons est reconstruite aux 18e et 19e siècles mais quelques vestiges du début de la période moderne ont été repérés. L'église fait également l'objet d'une reconstruction d'ensemble au 19e siècle. Plusieurs fermes et maisons de maître viennent compléter la trame bâtie à cette époque.