Edifice connu de l'historiographie locale et des institutions patrimoniales, le château de Cougousse présente des points d'intérêts architecturaux et ornementaux qui, au-delà de la façade ouest au caractère ostentatoire et à l'allure pouvant paraître presque exotique, au coeur du vallon de Marcillac, le font bien appartenir à l'architecture de villégiature qui s'épanouit dans ce Vallon autour du 16e siècle.
- opération ponctuelle
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Aveyron - Marcillac Vallon
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Commune
Salles-la-Source
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Lieu-dit
Cougousse
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Cadastre
1812 E41 442 à 445 ;
2008
AX01
251
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Dénominationschâteau
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Parties constituantes non étudiéesjardin d'agrément
Le château de Cougousse appartient au 14e siècle à une famille de notables ruthénois parmi les plus en vue au Moyen Age et aux Temps modernes, les Vigouroux, alors marchands. Aux mains de la famille d'Escarilhan à une période comprise entre le 14e et la fin du 16e siècle, le château passe par le mariage d'Isabeau d'Escarilhan avec François de Patris en 1587, dans la famille de ce dernier, qui, au 16e siècle, jouit d'une place de choix dans la notabilité ruthénoise. L'édifice par son architecture et son décor indiquerait une construction du deuxième quart du 16e siècle dont témoigne particulièrement la cheminée de la salle du rez-de-chaussée. Sur la façade principale, les fenêtres ont vraisemblablement été agrandies au 17e siècle.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 16e siècle , (incertitude)
Le château est bâti principalement en moellons de grès, disposés dans des assises plus ou moins régulières selon les élévations. Un calcaire blond est employé en chaînage aux angles, pour les ouvertures et pour quelques éléments mobiliers à destination immeuble. Deux tours carrées flanquent sa façade principale, exposée au couchant, tandis qu'une tour circulaire, abritant l'escalier en vis, se situe à l'arrière, au centre de l'élévation est. Le château de Cougousse constitue un rare exemple dans le Vallon d'une élévation qui tend à une certaine ordonnance, celle ci tenant à ses ouvertures axées, fenêtres à croisées et à demi-croisées. Le motif de degré, répété sur les différents pignons des élévations, ceux des murs nord et sud, et celui couronnant la façade principale, donne au château une connotation nordique. Si l'intérieur a été largement remanié, le rez-de-chaussée a conservé un aspect proche de celui de l'état d'origine du château. Deux cheminées y sont conservées. Celle de l'ancienne cuisine au sud, toute de grès, adopte pour ornement des profils de moulures prismatiques. Celle de la salle, en calcaire, donne à cette pièce, par son décor d'architecture dérivé des ordres toscan et ionique, l'élégance qui convient à sa fonction de réception. Le rez-de-chaussée est couvert d'une voûte en berceau segmentaire et son sol est revêtu de larges dalles de grès. L'escalier en vis, à l'arrière de l'édifice assure la distribution. Ses jours sont agrémentés de remarquables vitraux en grisaille et jaune d'argent. Les étages sont revêtus de planchers et couverts de plafonds à la française. Le niveau de comble, enfin, a conservé un parquet aux lames larges.
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Murs
- grès
- moellon
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Toitsardoise
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Étages2 étages carrés, étage de comble
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Couvrements
- voûte en berceau segmentaire
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Élévations extérieuresjardin en terrasses
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit conique
- toit à deux pans
- pignon découvert
- croupe
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier en vis en maçonnerie
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Jardinspièce de gazon, quinconce
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Techniques
- sculpture
- peinture
- vitrail
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Représentations
- ornement architectural
- ordre ionique
- ordre toscan
- armoiries
- saint
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Précision représentations
Sur un vitrail, ornant un jour de l'escalier en vis, apparaît la représentation de saint Jacques dans une rondelle en grisaille et jaune d'argent. Armoiries non identifiées sur le manteau de la cheminée de la cuisine : de (...) à la croix de (...). Armoiries de la famille de Patris : de (...) au griffon de (...).
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Éléments remarquablescheminée
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Protectionsinscrit MH, 1993/11/15
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Précisions sur la protection
Château (cad. AX 251) : inscription par arrêté du 15 novembre 1993.£
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Référence MH
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) S.L.S.A.A.
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