Dossier d’œuvre architecture IA12000204 | Réalisé par
  • opération ponctuelle
château
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Aveyron - Marcillac Vallon
  • Commune Valady
  • Cadastre 1812 E2 347  ; 2008 0E01 65
  • Dénominations
    château

Bien que largement remanié au cours du 20e siècle et dans les années 2000, lorsqu'il devint propriété de la mairie de Valady, le château de Valady, présente encore dans son élévation extérieure les caractéristiques architecturales et ornementales d'un édi

Le château de Valady était aux mains de la famille de Cardaillac depuis le 13e siècle. Il passe en 1475 à la famille de Caylus qui partagera en 1486 les biens seigneuriaux entre deux de ses héritiers, donnant lieu à la contigüité des deux édifices qui subsistent aujourd'hui, le château de Valady et celui de Thémines. En 1575, c'est le mariage de Jeanne de Caylus avec Jean-Claude de Pestels qui fait entrer les châteaux dans cette famille. C'est de nouveau par mariage que les châteaux passent à la famille d'Izarn de Freissinet de Valady. Cette famille en restera propriétaire jusqu'au milieu du 20e siècle, où elle cèdera le château de Valady pour un franc symbolique au Club du vieux manoir, tandis que le château de Thémines fut alors racheté à titre privé. La mairie de Valady a fait l'acquisition du château de Valady en 2000. L'édifice actuel date pour son état principal de la fin du 15e siècle ou du début du 16e. les ouvertures à arcs segmentaires et la partie haute de la tour carrée indiquent un réaménagement au 18e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : limite 15e siècle 16e siècle
    • Secondaire : 18e siècle

Le château de Valady présente un plan en L. Son élévation extérieure témoigne, par ses fenêtres à croisées et à demi-croisées notamment, de l'état principal de l'édifice, datable du tournant des 15e et 16e siècles. L'élévation est, qui faisait office d'enceinte, est percée de jours en archères. Si les deux ailes sont couvertes chacune par un toit à longs pans, la tour carrée, à l'angle de celles-ci, est couverte d'un toit en bulbe. Ce remaniement résulte certainement du surhaussement du corps de logis dans sa partie sud-est, vers la seconde moitié du 17e siècle, voire au début du siècle suivant. Des fenêtres plus larges que celles à croisées, couvertes d'arcs segmentaires vont de pair avec l'édification de ce pavillon. L'ornement architectural affiche les mêmes bases prismatiques et les mêmes arcs en accolade, ou chantournés, aux ouvertures des différentes élévations comme aux piédroits de la seule cheminée conservée, en partie, dans la salle de l'aile est. Le premier niveau est entièrement occupé par des caves. L'intérêt de l'étage tient principalement à l'aile est ou les témoignages des états précédents du château apparaissent encore, traduisant notamment l'ancienne division de cette aile en trois salles. Dans les combles apparaissent la charpente couvrant l'aile est et celle du toit en bulbe du pavillon d'angle.

  • Murs
    • grès
    • calcaire
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à deux pans
    • bulbe
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2008
(c) Inventaire général Région Occitanie