La façade sur la rue du Théron conserve une part suffisante de son élévation médiévale pour pouvoir restituer le parti de la maison d'origine. Etroite, elle compte deux étages desservis par un escalier droit rejeté sur le côté droit de la maison. La chaîne d'angle est conservée à droite mais pas à gauche. La lecture de la façade est difficile en rez-de-chaussée, les ouvertures d'origine ne se devinent pas, à moins que les linteaux en bois ne soient médiévaux. Le linteau de la porte qui ouvre sur l'escalier semble en effet en place dans la maçonnerie. Un jour quadrangulaire chanfreiné éclairait le rez-de-chaussée. Le cordon d'appui en biseau des fenêtres médiévales marque la limite inférieure du premier étage. De ces fenêtres subsistent le piédroit chanfreiné de droite de la fenêtre de droite, contre lequel un petit jour quadrangulaire a été ménagé, et les premières assises du piédroit gauche de la fenêtre gauche, également chanfreiné et avec un congé en cuillère. Les deux baies géminées qui éclairaient donc l'étage semblent avoir été dans un premier temps remplacées par une croisée, dont subsiste le linteau de bois, puis par une fenêtre rectangulaire. Le second étage ne montre pas de vestiges médiévaux. Il s'agissait peut-être d'un étage construit en pan de bois, ce dont témoigneraient les quelques assises situées à gauche et qui ressemblent à une tête de mur appareillée. A l'intérieur, l'escalier droit en pierre est conservé jusqu'au premier étage. Il est porté, en rez-de-chaussée, par une voûte qui repose sur un arc diaphragme, qui divise la pièce en deux, et sur lequel s'appuie un demi berceau en fond de pièce.