• opération ponctuelle
ville
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Saint-Affrique
  • Commune Saint-Affrique

La ville de Saint-Affrique est fondée au Ve siècle par Africanus ou Affric, ancien évêque de Comminges. L'église est placée sous la protection de saint Sernin ou Saturnin. L'agglomération qui se développe autour est déjà désignée en 942 comme vicaria sancti Affricani. Elle relève de la seigneurie de Caylus, dont le château domine la ville au nord sur le rocher du même nom. En 1238, Raymond VII, comte de Toulouse et suzerain du seigneur de Caylus, prend le château. Il accorde la même année des coutumes et franchises à la ville. Les consuls veilleront par la suite valide confirmer à plusieurs reprises ces privilèges par les rois de France. Au milieu du 14e siècle, les remparts seraient érigés pour protéger la ville des troupes anglaises et sur ordre du frère et commandant du roi pour le Languedoc et le Rouergue, le comte Jean. La Réforme gagne tôt Saint-Affrique et un premier temple est construit en 1562. Plate-forme protestante à partir de 1580, la ville résiste au siège de l'armée royale en 1628. Les fortifications sont démantelées sur ordre de Richelieu à partir de 1632. Le développement économique de Saint-Affrique (industrie de la peau et de la laine) à l'Epoque Moderne assure la prospérité de la ville qui devient chef-lieu de district en 1790 et sous-préfecture de l'An VIII à 1926.

  • Période(s)
    • Principale : Moyen Age, Epoque contemporaine

Le bourg est installé en rive droite de la Sorgues. La ville intra muros s'organise autour de l'église. Les actuelles rues Bienveillance et Jean-Jacques Rousseau enserrent le noyau urbain le plus proche de l'église, dessinant un arc de cercle au nord et vers l'est, qui a pu correspondre à une première enceinte ou à l'enclos de la collégiale. Le développement de la ville est plus orthonormé au nord et à l'est de ce noyau, autour d'un axe fort nord-ouest sud-est dessiné par les actuelles rues Gambetta et Louis-Blanc. Le franchissement de la Sorgues s'effectuait au moins en deux endroits au Moyen Age : par un gué, à l'emplacement duquel a été construit le Pont Neuf, et par le Pont Vieux. La ceinture de boulevards qui enserre le centre ancien correspond à l'emplacement des fortifications disparues. Plusieurs faubourgs étendent la ville à l'extérieur de l'enceinte : le quartier du Traupont sur la rive gauche de la Sorgues, à l'est les Alabarèdes, au nord les Tendes et au nord ouest la Grave.

  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2008; Date(s) de rédaction : 2008