• opération ponctuelle
chapelle Notre-Dame des Champs, dite aussi chapelle Notre-Dame de Treize-Pierres
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Aveyron - Villefranche-de-Rouergue
  • Commune Villefranche-de-Rouergue
  • Cadastre 1823 M2 1170, 1170 bis ; 2017 AH 28
  • Dénominations
    chapelle
  • Vocables
    Notre-Dame
  • Appellations
    Notre-Dame des Champs, Notre-Dame de Treize-Pierres

L'inscription sur le portail indique que le sanctuaire érigé en 1698 a été détruit en 1793, restauré en 1833 et reconstruit et consacré en 1838, informations reprises par A. Hamon en 1863. Selon L. Fuzier (1893), la chapelle était celle de Notre-Dame des Champs, qui "à la suppression de tout culte en 1793 (...) redevint maisonnette de vigneron". L. Guirondet (1837-1838) précisait que l'oratoire dont les pierres étaient alors éparses, avait été relevé en 1833 par M. de Cardonnel-Fonrozat, son propriétaire depuis la Révolution, que le curé archiprêtre de l'église Notre-Dame incita à rendre l'humble oratoire au culte (Fuzier, 1893). La chapelle, ou l'oratoire, a alors relevé l'appellation de "Notre-Dame des Treize-Pierres", sans doute parce que l'église, proche, était alors ruinée et désaffectée. Une restauration de l'enveloppe architecturale extérieure (décroutage de l'enduit, purge des joints, rejointoiement) a été réalisée il y a quelques années par la commune de Villefranche.

La maçonnerie et ses supports sont vraisemblablement attribuables à la fin du 17e siècle ; la porte, autour de laquelle semblent apparaître des traces de reprise, est plus probablement une réalisation néo-classique de 1833 ou 1838, tandis que le décor peint et les vitraux ne sont peut-être pas antérieurs à la deuxième moitié du 19e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 17e siècle
    • Principale : 2e quart 19e siècle

L'édifice de plan tréflé, de 6,87 m dans son axe le plus large, est construit en moellons et couvert d'une (fausse ?) voûte d'ogives quadripartite, dont les branches retombent sur des faisceaux de trois colonnettes placés aux angles. Un bénitier orné de godrons est engagé dans la maçonnerie du flanc sud-ouest, à droite de la porte d'entrée.

Les élévations ont reçu un décor de lambris d'appui, et de faux appareil semé de motifs floraux. Sous la corniche, une frise peinte associe des lis stylisés néo-gothiques et les scènes d'un chemin de croix constituées de toiles peintes (?) complétées pour remplir les cartouches. Les trois fenêtres sont ornées de vitraux.

Un fragment d'écu armorié en placé en remploi dans la maçonnerie du bâtiment annexe : on y distingue une tour (ou un château) maçonnée et crénelée, entre les lettres A et M. La fonction de ce petit bâtiment, où se trouvent une fenêtre néo-gothique et une niche destinée à une statue, reste à déterminer.

  • Murs
    • pierre
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan tréflé
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Couvertures
    • toit conique
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier symétrique en maçonnerie
  • Techniques
    • peinture
    • vitrail
  • Précision représentations

    La frise peinte sous la corniche de la coupole représente les quatorze stations du chemin de croix.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Bibliographie

  • Guirondet (L.), Monuments religieux de Villefranche, dans Mémoires de la Société des Sciences, Lettres et Arts de l’Aveyron, t. I, 2e partie, 1837-1838,

    p. 107-108
  • Hamon (André Jean Marie), Notre-Dame de France ou Histoire du culte de la Sainte Vierge en France, vol. 3, Paris, Plon, 1863,

    p. 216.
  • Fuzier (Louis), Culte et pèlerinage de la Sainte Vierge dans le Rouergue.

    p. 314
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017