La documentation sur le jardin de Bournazel et encore plus réduite que celle sur le château. Toutefois, étant donné la superbe de la demeure, il a toujours été envisagé la présence d'un jardin d'agrément. Un document du début du 18e siècle mentionne le jardin et les bassins. Le plan cadastral napoléonien atteste de la conservation du parcellaire ancien et de la présence d'un grand bassin rectangulaire.£Une opération d'évaluation archéologique menée par la société HADES en 2010 a mis au jour plusieurs vestiges du jardin. Ainsi outre le bassin rectangulaire, des installation hydrauliques (un bassin rond, un canal couvert, des drains et une fontaine) ont-elles pu être dégagées sans qu'il soit possible de confirmer que leur mise en place date de la Renaissance. De nouveaux aménagements ont eu lieu au début du 18e siècle (pavillons dans le bas du jardin) avant que le jardin ne soit laissé à l'abandon après 1790, suite au pillage du château. Le Baron de Gaujal, dans ses essais historiques sur le Rouergue, mentionne un simple parc dans les années 1824, celui qui apparaît sur le cadastre napoléonien.£Au 20e siècle, la tradition orale rapporte que l'enclos a servi de jardin potager et de verger puis de pré. Ce que confirment des clichés pris par Eugène Trutat en 1892. Il est probable que le parcellaire ait subi une modification vers 1930, au moment de la vente des fermes du château. On sait qu'il fut utilisé comme jardin potager dans les années 1950 lorsque le château fut transformé en maison de convalescence pour les mineurs.