La maison a été construite pour Jean Bourrel, chapelier dont l'usine se trouvait de l'autre côté de l'Aude. La maison est implantée à l'extrémité sud de la promenade, à proximité immédiate du pont Suzanne qu'il fait construire en 1928 pour améliorer la desserte de son usine toute en faisant profiter la ville (dont il fut maire de 1925 à 1936) de cet aménagement. La villa est légèrement plus ancienne que le pont et semble pouvoir être datée du 1er quart du 20e siècle.
- dossier ponctuel
-
Deloustal LaetitaDeloustal LaetitaCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Quillan
-
Commune
Quillan
-
Adresse
1 bis boulevard Jean Bourrel
-
Cadastre
2019
AH
14
-
Dénominationsmaison
-
AppellationsBourrel
-
Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
-
Auteur(s)
- Personnalité : commanditaire attribution par travaux historiques
La maison est implantée à l'extrémité de l'ancienne Promenade (actuellement boulevard Jean Bourrel) et à proximité du pont menant à l'usine du propriétaire. Elle distribuée selon un axe est-ouest et présente sa façade principale au sud du côté de l'Aude et de l'usine. Elle possède deux entrées, l'une sur le boulevard, l'autre au sud.
L'entrée sur le boulevard est en retrait de l'alignement, précédée d'une avant-cour. Les traverses en béton qui surplombent la cour indiquent l'ancienne présence d'une structure de type pergola. Le pavage de la cour alterne des dalles claires et foncées. La porte est soulignée par un large bandeau saillant en plein-cintre où s'insèrent un réseau de petits bandeaux dessinant un quadrillage. Cette entrée donne accès à un corps en rez-de-chaussée qui longe au nord le corps principal.
Ce corps principal se compose de deux parties distinctes : un corps avec un étage couvert d'un toit à longs pans et un pavillon de plan carré (toit en pavillon) qui compte deux étages. Sur le corps long, les ouvertures de l'étage sont couvertes d'un arc très légèrement cintré. Ce corps compte quatre travées liées deux par deux à l'étage par un balcon en maçonnerie avec garde-corps en bois. Deux petits jours étroits et allongés semblent indiquer l'emplacement des sanitaires.
Le corps en pavillon est mis en valeur par le traitement de son niveau supérieur, avec ses nombreux aisseliers portant le débord du toit, et par le décor architectural. La porte sud possède un simple encadrement en bandeau avec clé passante ; au premier étage le couvrement de la baie est saillant, clavé avec clé passante. De part d'autre, le mur reçoit un décor architectural symétrique formé d'incises évoquant un glyphe et de deux éléments saillants (type disque et cul-de-lampe). Au second étage c'est un triplet de baies qui ouvre au sud. La baie centrale, plus large et plus longue possède un garde-corps en bois. Ces trois baies sont couvertes d'un arc cintré en brique doublé d'un liseré de céramique bleu. L'élévation ouest de ce pavillon est également très soignée : la baie du premier étage est surmontée d'un auvent et bordé à gauche par une baie à arc légèrement incurvé en brique doublé du liseré bleu. A l'étage, la baie centrale est en plein cintre avec arc en brique avec liseré bleu. Elle est complétée par une baie étroite à soffite en brique.
Ce deuxième étage est ceinturé par un cordon et un bandeau saillant au niveau de la retombée des arcs. Au-dessus, l'espace entre les aisseliers est orné d'un motif de tables architecturales peint en vert.
-
Murs
- maçonnerie enduit
-
Toitsardoise, tuile plate mécanique
-
Étages1 étage carré, 2 étages carrés
-
Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
-
Techniques
- céramique
- ferronnerie
-
Précision représentations
Le battant de la porte est orné d'un décor de ferronnerie aux lignes Art Déco qui enchâsse le monogramme JM. Le J renvoie certainement à Jean, le propriétaire et M à son épouse dont le prénom n'est pas connu.
Une frise de carreaux de céramique couronne l'élévation de la façade.
-
Statut de la propriétépropriété privée
-
Protections
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Chapelier à Quillan et maire de la ville de 1925 à 1936. Il est également élu conseiller général entre 1928 et 1940 et est représentant du patronat dans l'Aude. Il installa dans la ville une équipe professionnel de rugby, avec pour visée d'en faire la porte-étendard de son usine.