Le menhir de Malves est signalé pour la première fois en 1818 dans un rapport du préfectoral. Sa découverte est publiée 40 ans plus tard par l'abbé Verguet dans le "bulletin de la société des arts et des sciences de Carcassonne". Il faut attendre 1891 et l'étude de Germain Sicard (op. cit.) pour que le monument soit correctement référencé et que l'on dispose des premières photographies.
Daté de l'époque néolithique, le monument, réputé être l'un des plus grands de la région, a été restauré en 1964 sous la direction de Jean Guilaine. En effet, Germain Sicard signalait dés 1929 "qu'il aurait bien besoin d'être consolidé par des agrafes en fer et un appliquage de ciment, sinon la partie supérieure viendra un jour ou l'autre s'écrouler sur le sol."
Il est l'un des éléments de la centaine de sites préhistoriques connus dans le département et reste attaché à une légende qui voudrait qu'au cours du VIIIe siècle, l'armée sarrasine après s'être emparée de Narbonne et qui s'avançait vers Carcassonne, ait été impressionnée par la hauteur de la pierre dressée et droite. Considérant qu'elle marquait une limite, Elle ne poursuivit pas plus avant son équipée. Cette légende rejoint celle d'une bataille de la chanson de geste de Guillaume d'Orange qui se serait allié en 793 au comte de Toulouse pour combattre les sarrazins.
2002-2008 : chercheur associé à l'Inventaire général
depuis 2008 : cbercheur à l'Inventaire général d'Occitanie