Dossier d’œuvre architecture IA11007234 | Réalisé par
  • dossier ponctuel
maisons médiévales de Caunes
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation

Tous les édifies conservant des parties significatives de l'architecture civile du 12e au milieu du 16e siècle ont fait l'objet d'une notice individuelle. Les autres vestiges en place sont seulement énumérés dans la liste qui suit, illustrée de photographies et d'un plan de situation, classés dans l'ordre du numéro cadastral actuel. Cette liste comprend des vestiges isolés, mais restés en place dans des maisons reconstruites à l’Époque moderne ou contemporaine, et des vestiges ne permettant pas d’appréhender correctement la maison médiévale à laquelle ils étaient rattachés (emprise et fonction inconnues). Les datations proposées, généralement larges à cause du peu d’indices conservés, s’appuient sur la comparaison avec des maisons mieux connues dans le bourg.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle, 14e siècle, 15e siècle, 1ère moitié 16e siècle

Trente-deux éléments en place isolés ont été enregistrés dans 25 maisons différentes dans le bourg de Caunes. Dix-sept vestiges dans 15 maisons sont antérieurs au 15e siècle et 15 dans dix autres maisons sont postérieurs. Ces vestiges sont surtout répartis le long d’axes où des maisons médiévales sont déjà bien conservées (rue du Plo de la Sal, rue des Remparts), mais aussi dans des quartiers où peu de maisons ont été identifiées ou correctement conservées (quartier occidental autour des rues des Martyrs et d’Aiguebelle, quartier sud-est près de l’impasse Saint-Gérome).£- D0235, 3 rue du Plo de la Sal. Dans la rue Notre-Dame, vers la droite (sud) de la façade, une tête de mur en moellons en calcaire de Montolieu, aux faces dressées à la laye, est sans doute antérieure au 15e siècle (2e moitié du 13e siècle ?). Elle a été détruite en partie supérieure et a servi de piédroit à une porte à l’Époque moderne.£- D0248, 7 rue Notre-Dame. L’enduit recouvrant la façade n’a épargné qu’une porte à arêtes vives en calcaire de Montolieu, couverte d’un arc en plein-cintre non extradossé (16e ou 17e siècle).£- D0256, 3 ter rue de la Charité. La façade a été reconstruite au 17e siècle (d’après la forme de l’arc au rez-de-chaussée et l’appareil du parement). Au 1er étage, des appuis de fenêtres du 15e ou du 16e siècle sont en remploi. À droite (est), le parement s’appuie sur une tête de mur en calcaire de Montolieu probablement médiévale.£- D0260, 1 rue de la Charité. L’angle gauche (ouest) de la façade sud, sur la rue de la Charité, en calcaire froid de Montolieu, comprend quelques cales en terre cuite et est chanfreiné, avec un congé en bec rentrant (15e ou 16e siècle ?). Le reste de la façade est constitué de remplois de moellons équarris à la laye (2e moitié 13e-1ère moitié 14e siècle), avec des déchets de carrière de marbre (17e ou 18e siècle). Sur l’élévation postérieure nord, sur la rue du Plo de la Sal, une baie a ses arêtes moulurées en cavet, avec congés en pointe de diamant.£- D0262, 25 rue du Plo de la Sal. Au rez-de-chaussée, deux grandes arcades qui occupaient la largeur de l’élévation postérieure actuelle (visible du côté de la place de la Charité) sont peut-être médiévales.£- D0285, 20 rue du Plo de la Sal. Dans l’angle gauche (ouest) de la façade sud, un piédroit mouluré d’un tore est peut-être en place (13e ou 14e siècle), difficile à appréhender à cause de l’enduit qui recouvre la façade.£- D0327, 3 rue Saint-Genès. Sur la petite élévation au bout de l’impasse, une petite fenêtre au 1er étage a un appui régnant du 15e ou du début du 16e siècle.£- D0332, 1 impasse Saint-Luce. Dans l’angle gauche (nord) de la façade ouest, un pilier en calcaire de Montolieu est surmonté d’un coussinet au profil courant à Caunes au 13e siècle (baguette, cavet et réglet). Il soutenait une sablière ou un linteau appartenant à la maison mitoyenne à gauche (nord). Les faces sont dressées à la laye.£- D0369, 7 rue d’Aiguebelle. La façade est recouverte d’enduit, mais a épargné au 2e étage un jour mouluré en cavet, avec appui régnant mouluré et linteau en accolade (15e siècle).£- D0375, 10 rue des Martyrs. Près de l’angle gauche (nord), au rez-de-chaussée de la façade, une porte couverte d’un arc brisé a ses arêtes moulurées en cavet amorti par des congés en pointe de diamant (15e-16e siècle). Le reste de la façade est recouvert d’enduit.£- D0386, 16 rue des Martyrs. Près de l’angle gauche (ouest), au rez-de-chaussée de la façade, une porte couverte d’un arc en plein-cintre peut dater de la fin du 15e ou du début du 16e siècle. Son intrados est mouluré de deux cavets pénétrant dans les angles adoucis des piédroits, lesquels sont amortis par des congés triangulaires. Un petit écu agrémente la clé. Le reste de la façade est recouvert d’enduit. (R. Hyvert, maison n° 7).£- D0398, 14 rue d’Aiguebelle. La façade nord a été reconstruite au 18e siècle, d’après le profil de la porte, mais une baie en calcaire de Montolieu couverte d’un arc peut-être segmentaire a été partiellement conservée au rez-de-chaussée (13e ou 14e siècle), mutilée par l’insertion tardive d’une fenêtre. Des éléments chanfreinés sont en remploi dans la chaîne d’angle droite (ouest).£- D0516, 23 rue des Lavandières. Près de l’angle gauche (est) de la façade nord, une porte chanfreinée avec congés triangulaires biais est couverte d’un linteau en accolade (15e siècle). Elle s’ouvre désormais sur un passage menant directement à l’arrière-cour en contrebas. Le reste de la façade est recouvert d’enduit. (R. Hyvert, maison n° 29).£- D0550, 11 rue des Remparts. La tête de mur dans l’angle gauche (est) de la façade, datée du 13e siècle par chronologie relative avec la maison mitoyenne (13 rue des Remparts, cad. D0549) dont elle est contemporaine, garde la trace de l’ancienne sablière qu’elle supportait. Le reste de la façade est recouvert d’enduit.£- D0552, 7 rue des Remparts. Dans l’angle gauche (est) de l’élévation nord, au rez-de-chaussée, un pilier en calcaire de Montolieu est surmonté d’un coussinet au profil courant à Caunes au 13e siècle (baguette, cavet et réglet).£- D0559, 4 rue du Château. La tête de mur en calcaire de Montolieu près de l’angle gauche (nord) de la façade, conservée sur quelques assises au rez-de-chaussée, est probablement du 13e ou du 14e siècle. Vers la gauche (nord), le parement du 1er étage est d’un moyen appareil réglé en moellons équarris en calcaire de Montolieu, aux faces dressées au pic : il s’agit sans doute d’un remontage.£- D0593, 15 bis rue Montlaur. La tête de mur dans l’angle gauche (sud) de la façade orientale est probablement de la fin du Moyen Âge ou de l’Époque moderne : elle met en œuvre du calcaire de Montolieu et des déchets de marbre de Caunes et de grès de Carcassonne.£- D0608, 22 rue des Remparts. Près de l’angle droit (sud) de la façade ouest, une porte couverte d’un arc segmentaire à l’intrados mouluré, pénétrant des piédroits adoucis date du 15e ou du début du 16e siècle.£- D0613, 24 rue des Remparts. Dans l’élévation orientale, sur la rue Saint-Gérome, un pilier en calcaire de Montolieu est surmonté d’un coussinet au profil courant à Caunes au 13e siècle (une baguette, un cavet, un réglet).£- D0641, 2 impasse Saint-Gérome. Sur l’élévation postérieure sud, deux fenêtres conservent des appuis moulurés du 15e ou du début du 16e siècle.£- D0659, 2 impasse du Tarissou. Une arcade en plein-cintre en calcaire de Montolieu près de l’angle droit (ouest) au rez-de-chaussée de la façade a été très reprise, mais pourrait être médiévale.£- D0673, 6 rue Montlaur. Les élévations extérieures, ouest et sud, ont été construites à l’Époque moderne, sans doute à la fin du 16e siècle : leur parement d’un appareil irrégulier met en œuvre des moellons ébauchés et équarris en remploi (certains sont médiévaux) et des cailloux, principalement en calcaire de Montolieu et en marbre de Caunes. Sur la façade, à l’ouest sur la rue Montlaur, le négatif d’une tête de mur est conservé à peu près au centre sur une hauteur de trois niveaux. Près de l’angle gauche (nord), au rez-de-chaussée, un jour carré est largement chanfreiné et près de l’angle droit (sud), au 2e étage, une demi-croisée a un croisillon en grès de Carcassonne. À l’intérieur, au rez-de-chaussée, deux arcades non extradossées perpendiculaires reposent sur un pilier central.£- D0678, 2 rue Montlaur. Dans le mur de clôture sud, sur l’impasse du Tarissou, une tête de mur médiévale en calcaire de Montolieu est en place sur une hauteur de cinq assises. Le reste de la clôture est notamment composé de moellons médiévaux en remploi et de baies modernes bouchées.£- D1887, 5 rue du Plo de la Sal. La façade ouest, sur la rue du Plo de la Sal, est divisée en trois unités d’une largeur de 4 à 5 m environ. Entre les deux unités de droite (sud), une tête de mur en calcaire de Montolieu, sans doute antérieure au 15e siècle, a été conservée aux niveaux supérieurs. Le reste de la façade a été reconstruit après le 17e siècle (mis en œuvre de déchets de carrière de marbre). Entre les deux jours du 2e étage de l’unité centrale, un coussinet d’un profil courant à Caunes au 13e siècle (une baguette, un cavet et un réglet) est remployé ; son ancienne partie supérieure a été bûchée au nu de la façade. Des pierres de taille en calcaire de Montolieu sont mises en œuvre dans la chaîne d’angle nord-est sur la rue Notre-Dame, peut-être en place (antérieur au 15e siècle). Au dernier étage de l’élévation postérieure orientale, construite après le 17e siècle, une fenêtre aux piédroits chanfreinés avec anglet et un appui régnant est en remploi.£- D2282, 5 rue d’Aiguebelle. Dans l’angle droit (ouest) de la façade sud, un pilier en calcaire de Montolieu est sans doute antérieur au 15e siècle.

  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Inventaire général Région Occitanie