La façade sud, sur la rue du Château, a été reconstruite à l’époque contemporaine. Dans son angle gauche (ouest), une puissante console d’encorbellement de trois assises en ressaut au 1er étage est le seul vestige d’un encorbellement des niveaux supérieurs. Au 2e étage, le pan-de-bois s’appuyait sur des corbeaux insérés dans la tête de mur. À ce niveau, l’appui mouluré en grès de Carcassonne (du 15e ou du 16e siècle) de la fenêtre de droite (est) est en remploi.£L’élévation latérale ouest, sur la rue Pontus de la Gardie, présente un parement peu soigné d’un petit appareil assisé en moellons équarris ou ébauchés en calcaire de Montolieu, à joint très gras. L’angle gauche (nord) a été arraché sur toute sa hauteur : l’élévation postérieure nord, sur la rue des Remparts (façade actuelle), a été entièrement reconstruite à l’époque contemporaine. Au 1er étage de l’élévation latérale ouest, près de l’angle gauche (nord), une croisée et une porte sont couvertes d’une archivolte commune. Les arêtes de la croisée sont abattues par deux cavets et elle possède un appui régnant ; la porte est légèrement biaise vers la droite (sud). Il existait sans doute un ponceau enjambant la rue Pontus de la Gardie, qui reliait la maison à celle qui lui fait face (9 rue Pontus de la Gardie, cad. D0420). Un ponceau enjambe encore la rue de la Petite Fontaine (époque contemporaine) et les habitants ont témoigné de l’existence d’un autre dans la rue des Martyrs, détruit vers le milieu du 20e siècle. La reprise visible dans le parement au-dessous de la porte biaise est probablement liée à la destruction du ponceau qui devait donc être maçonné. À droite (sud) de la porte biaise, une petite demi-croisée chanfreinée, avec congés triangulaires, a son appui au même niveau que le seuil de la porte. Au 2e étage, au-dessus de la porte, une autre demi-croisée est chanfreinée, avec un appui régnant mouluré.