La maison a été détruite sur toute sa moitié orientale, encore représentée sur le cadastre de 1827. L’élévation sud a été perturbée par le percement de baies à l’époque contemporaine et elle est partiellement recouverte d’enduit. Son parement est d’un petit appareil réglé en moellons équarris en calcaire de Montolieu, avec de nombreuses cales. Au 1er étage, un jour carré largement chanfreiné de la fin du Moyen Âge ou du début de l’Époque moderne a été inséré dans le parement. Dans l’angle droit (est), le piédroit d’une baie à arêtes vives est encore en place, surmonté d’un coussinet mouluré d’une baguette, un cavet et un réglet, profil courant dans les maisons du 13e siècle à Caunes. Le mur de refend, parallèle à la rue, est partiellement apparent grâce à la destruction. Son parement est identique à celui de l’élévation sud. Au rez-de-chaussée, il était ouvert par au moins une arcade à arêtes vives (qui n’a pu être observée qu’à travers un jour). Au 1er étage, il a été perturbé par l’insertion ou la reconstruction de baies à l’époque contemporaine (l’enduit devra être entièrement retiré pour avoir une meilleure lecture chronologique).