Dossier d’œuvre architecture IA11007212 | Réalisé par
  • dossier ponctuel
maison
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Aude
  • Commune Caunes-Minervois
  • Adresse 2 rue Montgaillard
  • Cadastre 1827 D 0328  ; 2016 D 0406

D’après les techniques de construction, la maison peut dater du 14e siècle. Elle est postérieure à la maison mitoyenne au nord (2, 4 rue Montgaillard, cad. D0406-D0407) datée du 4e quart du 13e-1er quart du 14e siècle et a été remaniée au 16e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 14e siècle

La façade, à l’ouest, est affectée par la forte pente de la rue Montgaillard. Au rez-de-chaussée, son parement est d’un petit appareil assisé en moellons équarris ou ébauchés en calcaire de Montolieu. Les deux baies ont été reprises en sous œuvre à une époque postérieure. Celle de gauche (nord) est couverte d’un puissant linteau, sans doute en remploi, associé dans une autre maison avec un coussinet du 13e siècle (rue de la Charité, cad. D2406). L’arc de décharge de cette baie a été construit avec des moellons identiques à ceux du parement. Un niveau d’entresol, entre le rez-de-chaussée et le dernier étage, est aveugle du côté de la façade, seulement éclairé par un jour sur l’élévation latérale sud. Le parement du dernier étage est différent de celui du rez-de-chaussée, d’un appareil irrégulier en cailloux et moellons ébauchés issus de roches de natures différentes. Cependant, l’absence de déchet de carrière en marbre laisse penser que ce parement pourrait être antérieur au 17e siècle (siècle au début duquel les carrières ont repris une intense activité). Liée à ce parement, une croisée d’angle en grès de Carcassonne possède un appui régnant mouluré en doucine, peut-être du 16e siècle.£L’élévation postérieure, vers l’est sur la rue de la Petite Fontaine, présente un parement moins soigné. De ce côté, à cause de la différence de niveau entre les rues, il existe un niveau supplémentaire de plain-pied avec la rue (la porte est de l’époque contemporaine), mais semi-enterré vers l’ouest. Le parement de ce niveau est recouvert d’un enduit empêchant une bonne lisibilité. Celui du 1er étage, qui correspond au rez-de-chaussée du côté de la façade, est assez peu soigné, d’un petit appareil assisé en moellons ébauchés principalement en calcaire de Montolieu, à joint gras. Au-dessus de ce parement, un autre, d’une hauteur à peine supérieure à 1 m, est identique à celui du 1er étage de la façade. Il a été construit au 16e siècle pour augmenter la hauteur du mur et le porter au niveau du plancher de l’étage supérieur en créant, sans doute, un niveau d’entresol. Tout le niveau supérieur est recouvert d’enduit. De ce côté, il était en pan-de-bois : deux solives sciées au nu du mur sont encore visibles, l’une dans la tête de mur de gauche (sud), l’autre contre l’angle de droite (nord).

  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Inventaire général Région Occitanie