La façade sud a été très remaniée à l’époque contemporaine : son rez-de-chaussée entièrement repris pour l’insertion d’une baie qui occupe toute sa largeur. Aux niveaux supérieurs, le parement est d’un appareil irrégulier en cailloux et moellons ébauchés, semblable à ceux du début de l’Époque moderne dans d’autres maisons du bourg (2 rue Montgaillard, cad. D0406). Au 1er étage, la baie en grès de Carcassonne aurait pu être une ancienne croisée détruite et partiellement bouchée, avec un appui régnant (bûché), mais les piédroits ne conservent pas de trace de l’emplacement d’un croisillon. Au 2e étage, la baie en calcaire de Montolieu est une ancienne fenêtre géminée chanfreinée avec congés et appui régnant pouvant dater du 15e ou du 16e siècle. Des déchets de marbre provenant des carrières de Caunes sont mis en œuvre dans la façade et surtout dans la partie supérieure du parement de l’élévation latérale est (pignon). L’exploitation intensive des carrières ayant repris au début du 17e siècle seulement, il est possible que la maison ne soit pas antérieure.