Dossier collectif IA11007169 | Réalisé par
  • dossier ponctuel
maisons médiévales de Lagrasse

Dossier non géolocalisé

  • Dénominations
    maison
  • Aires d'études
    Aude
  • Adresse
    • Commune : Lagrasse

Tous les édifies conservant des parties significatives de l'architecture civile du 13e au milieu du 16e siècle ont fait l'objet d'un dossier individuel. Les autres vestiges en place sont seulement énumérés dans la liste qui suit, illustrée de photographies et d'un plan de situation, classés dans l'ordre du numéro cadastral actuel. Cette liste comprend des vestiges isolés, mais restés en place dans des maisons reconstruites à l’Époque moderne ou contemporaine, et des vestiges ne permettant pas d’appréhender correctement la maison médiévale à laquelle ils étaient rattachés (emprise et fonction inconnues). Les datations proposées, généralement larges à cause du peu d’indices conservés, s’appuient sur la comparaison avec des maisons mieux connues dans le bourg.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle
    • Principale : 14e siècle
    • Principale : 15e siècle
    • Principale : 1ère moitié 16e siècle

Quarante-neuf vestiges ponctuels en place ont été repérés dans 38 édifices différents, assez bien répartis dans l’ensemble de l’agglomération à l’exception des îlots situés au nord, au sud et à l’est contre les anciennes fortifications. Parmi les 46 vestiges, 39 seraient antérieurs au 15e siècle et sept seraient du 15e ou de la première moitié du 16e siècle. Bien que les maisons auxquelles ils appartenaient aient été en grande partie détruites et reconstruites à l’Époque moderne ou contemporaine, le nombre des vestiges en place, s’ajoutant aux 83 maisons médiévales qui ont été enregistrées dans 79 dossiers individuels différents, donne l’image d’un bourg médiéval dense : près de la moitié des 280 maisons est concernée par la conservation d’au moins un vestige antérieur à 1550.£- B0037, [3bis] rue Saint-Michel. L'édifice est détruit : seul subsiste près de l'angle gauche (nord), épargné par l'enduit, le piédroit d'une baie, chanfreiné et dont les pierres sont dressées à la laye (2e moitié 13e-1ère moitié 14e siècle).£- B0052, 2 rue des Remparts (actuelle bibliothèque municipale). La façade, à l’est, a été très largement reconstruite à l’époque contemporaine. Au rez-de-chaussée, sous la passerelle nord conduisant à la salle du 1er étage (Club de l’Orbieu), un pilier en calcaire froid, dont les faces sont dressées au pic, est surmonté d’un coussinet mouluré en quart-de-rond, peut-être à listel. Plus à droite (nord), à 4 m environ, il semblerait qu’un autre pilier très mutilé, mais d’une mise en œuvre identique, soit encore en place. Au premier étage, la fenêtre à droite (nord) de la porte du Club de l’Orbieu n’est sans doute pas en place (car correctement intégrée dans le parement visiblement postérieur aux piliers du rez-de-chaussée), mais sa mise en œuvre et ses modénatures sont similaires à celles des piliers du rez-de-chaussée : piédroits à arêtes vives, coussinets en quart-de-rond à listel, faces dressées au pic. Ces éléments, en place ou en remploi, pourraient dater des trois 1ers quarts du 13e siècle.£- B0103, 12 rue du Pech. Dans l’angle droit (ouest) de la façade nord, un pilier en calcaire froid est conservé au rez-de-chaussée, aux faces dressées à la laye et portant un chanfrein (2e moitié du 13e-1ère moitié du 14e siècle). L’élévation latérale ouest, du côté de la rue Droite, est sans doute contemporaine du pilier. Son parement est d’un appareil irrégulier en moellons ébauchés et cailloux, mais il a été récemment rejointoyé et est partiellement recouvert de végétation.£- B0120, 16 rue du Pech. Deux piliers sont conservés à chaque angle de la façade sud. Celui de gauche (ouest) est très mutilé et celui de droite (est) porte un coussinet mouluré en quart-de-rond à listel. Son chanfrein est amorti par un congé dont le profil est difficile à déterminer (une pointe de diamant ?) et les faces sont dressées à la laye (2e moitié du 13e-1ère moitié du 14e siècle).£- B0165, [35bis] rue Magène. Dans l’angle sud/droit de la façade ouest, un pilier chanfreiné, sans doute remanié, est surmonté d’un coussinet en quart-de-rond à listel et la face des pierres est dressée à la laye (2e moitié du 13e-1ère moitié du 14e siècle). Le pilier sert de piédroit à la porte actuelle, dont le piédroit gauche (nord) est composé de pierres en grès de Carcassonne moulurées d’un tore dégagé par une gorge et un cavet, sans doute en remploi. Une fenêtre est composée du même matériau, de pierres sans doute en remploi elles aussi.£- B0170, 29 rue Magène. Près de l’angle gauche (nord) de la façade, la porte a des piédroits en calcaire froid, aux faces dressées à la laye et au pic, dont les chanfreins sont amortis par des congés au motif bifolié concave (13e-1ère moitié du 14e siècle). Cependant, l’enduit empêche de savoir si les piédroits sont liés au parement de la façade.£- B0188, 9 rue Magène. La porte près de l’angle gauche (nord) de la façade ouest a des piédroits en calcaire froid chanfreinés (13e-14e siècle), dont les congés ne sont pas apparents. L’enduit dissimule la liaison entre les piédroits et le parement.£- B0195, 3 rue Magène. La chaîne d’angle droite (ouest) au rez-de-chaussée de l’élévation nord (côté rue du Consulat), a été mise au jour à l’occasion de travaux. Elle est composée de pierres en calcaire froid, à la face dressée à la laye (13e-14e siècle).£- B0200, 19 rue Paul Vergnes ; rue Magène. La maison a été construite sur la portion orientale de la rue de l’Église, qu’elle a obturée. Les claveaux moulurés d’une baie en grès de Carcassonne sont remployés dans le parement au rez-de-chaussée de la façade ouest, côté rue Paul Vergnes. Côté rue Magène, à l’est, le piédroit chanfreiné d’une baie en calcaire froid aux faces dressées au pic (13e-1ère moitié 14e siècle), est conservé près de l’angle gauche (sud). Son seuil est matérialisé par un alignement de moellons au niveau du sol.£- B0204, 20 rue Magène. Au niveau du plafond du 2e étage, près de l’angle gauche (sud) de la façade est, un about de poutre ou de solive très érodé représente un chérubin avec ses ailes. Des traces de polychromie sont encore visibles : rouge au niveau de la bouche, noir sur les ailes. Il pourrait appartenir à un plafond de la 2e moitié du 15e ou de la 1ère moitié du 16e siècle, nombreux dans les maisons du bourg. À peu près à la même hauteur, près de l’angle droit (nord), une tête sculptée apparaît dans un renfoncement du mur. Elle est polychrome : les lèvres sont rouges ; les yeux, les sourcils et la moustache sont noirs. Le matériau dans laquelle la tête est réalisée est difficile à déterminer (bois, plâtre ?).£- B0221, 15 rue Saint-Michel. À l’occasion de travaux, un pilier a été mis au jour dans l’angle droit (sud) de la façade ouest. Il est en calcaire froid, les faces sont dressées à la laye, et est chanfreiné au rez-de-chaussée, avec un congé bifolié concave surmonté d’une baguette moulurée en chevron (4e quart du 13e-1er quart du 14e siècle).£- B0228, 19 rue Saint-Michel. La maison a été détruite à l’époque contemporaine. Seule une partie près de l’angle droit (sud) de la façade ouest a été conservée pour servir de contrefort à la maison mitoyenne au sud. Au rez-de-chaussée, le piédroit droit (sud) d’une arcade et le départ d’arc segmentaire extradossé sont chanfreinés (sans congé visible) et la face des pierres dressée à la laye (2e moitié 13e-1ère moitié 14e siècle). Le parement tout autour semble avoir été très repris. Dans l’angle droit (sud), deux piédroits mitoyens sont aussi conservés. Celui de gauche (nord) est en remploi et il est surmonté d’un coussinet en quart-de-rond tourné sans logique vers l’arcade. Le piédroit de droite (sud) est chanfreiné, amorti par un congé, et les décrochements taillés dans ses pierres montrent qu’il fut réalisé pour s’adapter à un élément déjà en place, mais qui n’était certainement pas le piédroit gauche (nord).£- B0229, [16 bis] rue Paul Vergnes. La maison a été détruite pour laisser place à une aire de stationnement. Seul le piédroit gauche (sud) d’une baie détruite en grès de Carcassonne et une partie du parement qui y est lié ont été conservés dans l’angle gauche (sud) de l’ancienne façade orientale. Le parement, d’un petit appareil grossièrement assisé (15e siècle ?), est postérieur à celui de la maison mitoyenne au sud, datée de la fin du 13e ou du début du 14e siècle.£- B0235, 2 rue Lafayette. Un pilier est conservé à chaque angle du rez-de-chaussée de la façade nord. La face des pierres est dressée au pic (13e-début du 14e siècle). Au premier étage, une ligne de reprise au-dessus du pilier de gauche (ouest) correspond sans doute au négatif de la partie haute de la tête de mur.£- B0238, 6 rue Lafayette. Dans l’angle droit (est) de la façade sud, à la limite de la parcelle, un pilier en calcaire froid est surmonté d’un double coussinet en quart-de-rond à listel et ses chanfreins sont amortis par des congés bifoliés concaves surmontés d’une baguette moulurée en chevron (4e quart du 13e-1er quart du 14e siècle). Le congé de gauche (ouest) est plus haut que celui de droite (est).£- B0242, 8 rue Droite. L’enduit qui recouvre la totalité de la façade ouest n’a épargné qu’une baie près de l’angle gauche (nord), ancienne porte couverte d’un arc segmentaire extradossé, en calcaire froid, aux faces dressées à la laye sur l’arc et au pic sur les piédroits et au chanfrein amorti par de simples congés triangulaires (13e-14e siècle). Elle mesure (h x l) 1,79 x 0,94 m. Son seuil est à une hauteur de 78 cm par rapport au niveau actuel de la rue et la hauteur de ses claveaux est de 41 cm au niveau de la clé.£- B0248, 4 rue de l’Église. La maison de plan barlong est divisée en deux par un mur de refend parallèle à la rue. Il est ajouré au rez-de-chaussée par un arc (médiéval ?) partiellement dissimulé sous un enduit. Cependant, la partie ouest de l’arc a sans doute été remontée à une période récente. La pièce à l’avant de la maison, du côté de la rue (au sud), est partiellement couverte d’une voûte en berceau perpendiculaire à la rue entièrement recouverte d’enduit.£- B0284, 21 rue du Consulat. Sur l’élévation postérieure sud, actuelle clôture d’une cour du côté de la traverse des poissonniers, une porte couverte d’un arc en plein-cintre est largement chanfreinée et possède des congés triangulaires biais haut, au niveau des claveaux, pourrait dater du début de l’Époque moderne.£- B0287, 1 place de la Halle. Dans l’angle gauche (nord) de la façade ouest, un pilier chanfreiné est surmonté par un coussinet mouluré de deux tores séparés par une gorge, qui semble en remploi. Vers la droite (sud), un pilier chanfreiné est surmonté par un double coussinet récent. À 3 m de la façade, vers l’ouest, les fondations des piliers d’un portique ont été mises au jour en 2013 (1ère moitié du 14e siècle).£- B0294, 11 place de la Halle, actuelle mairie. La façade a été reprise au début du 19e siècle. Près de l’angle sud de l’élévation est, qui se trouve à l’intérieur de la maison mitoyenne à l’est mais qui se développait jusqu’au 19e siècle sur une impasse, une partie du parement d’origine est visible, d’un moyen appareil réglé en moellons équarris (13e ou 14e siècle). Sur le reste de l’élévation, vers le nord, le parement a été repris, peut-être à la fin du Moyen Âge, d’un appareil peu soigné en cailloux et moellons ébauchés. Sur l’élévation postérieure sud, une partie d’un parement médiéval a encore été conservé, d’un moyen appareil réglé en moellons équarris, avec quelques cales en calcaire et des pierres posées en délit.£- B0299, 6 rue des Deux Ponts. Près de l’angle gauche (nord) du rez-de-chaussée de la façade, le piédroit et l’arc segmentaire non extradossé d’une baie sans doute du début de l’Époque moderne sont conservés.£- B0301, 3 rue du Quai. Au rez-de-chaussée de la façade sud, dans l’angle droit (est), le piédroit chanfreiné et le négatif du départ d’arc d’une baie se développant vers la droite (est) sont conservés. Au premier étage, dans le même angle, une partie du parement contemporain à cette baie détruite est en place, d’un petit appareil réglé en moellons équarris, aux faces dressées à la laye. La façade de cette maison, sans doute de la 2e moitié du 13e-1ère moitié du 14e siècle, a été entièrement reconstruite à l’Époque moderne ou contemporaine, mettant en œuvre des moellons du parement initial.£- B0304, 4 place de la Bouquerie. Au rez-de-chaussée de la façade est, dans l’angle droit (nord), est conservé un pilier mitoyen, chanfreiné, aux faces dressées à la laye et le négatif d’un arc vers la gauche (sud) (2e moitié du 13e-1ère moitié du 14e siècle).£- B0318, 5 rue des Deux Ponts. Une grande arcade mutilée, peut-être remaniée, ajoure la moitié droite (nord) du rez-de-chaussée de la façade. Elle est chanfreinée et les faces des pierres en calcaire froid sont dressées à la laye (13e-14e siècle).£- B0327, 13 rue des Deux Ponts. Quatre piliers chanfreinés au rez-de-chaussée de la façade sud sont amortis par des congés en forme de boule, identiques à ceux des piliers de la halle (4e quart du 13e-1er quart du 14e siècle). Seuls les deux piliers de gauche (sud), autour de la fenêtre d’époque contemporaine, sont peut-être en place. Les deux autour de la porte actuelle sont en remploi et l’arc qu’ils soutiennent n’a pas été créé pour fonctionner avec eux dans leur configuration d’origine (comme le montre le coussinet au-dessus du pilier de droite (nord)). Au premier étage, les fenêtres d’époque contemporaine sont surmontés de linteaux ayant probablement appartenu à des croisées.£- B1528, [18bis] rue Magène. Près de l’angle gauche (sud) de la façade est, au niveau du plafond du premier étage, un about de poutre ou de solive représente une tête de femme finement sculptée et conservant des traces de polychromie, appartenant probablement à un plafond de la 2e moitié du 15e ou de la 1ère moitié du 16e siècle.£- B1543, 2 rue du Pech. La façade de cette maison du 13e ou du 14e siècle a été presque entièrement reconstruite à l’époque contemporaine. Dans l’angle gauche (ouest) de la façade, une portion d’un linteau en bâtière est conservée à 2,10 m du sol, d’une hauteur maximale de 37 cm et minimale de 20 cm. À 3,46 m de l’angle gauche (ouest) de la façade nord, une tête de mur mutilée d’une largeur de 62 cm matérialise une ancienne division de la maison. Une autre portion de linteau en bâtière similaire au premier est visible à peu près à la même hauteur. L’angle droit (est) de la tête de mur est chanfreiné au rez-de-chaussée. Le congé se trouve à 69 cm au-dessus du niveau actuel de la rue.£- B1566, [5ter] rue Lafayette. La maison a été en grande partie détruite. À l’emplacement de l’ancien mur de refend, sur son angle est, une console subsiste, qu’il est difficile d’interpréter. Le piédroit gauche (est) du portail de la façade nord est un remploi de piédroit chanfreiné amorti par un congé décoré d’une boule surmontée d’une baguette légèrement courbée.£- B1649, 15 place de la Halle. Des pierres de piédroits chanfreinés sont en remploi dans les élévations extérieures : dans la porte à l’angle gauche (est) au rez-de-chaussée de la façade nord (sur la place de la Halle) ; près de l’angle droit (sud) de l’élévation latérale ouest (sur la rue des Deux Ponts). À l’intérieur, à peu près au centre de la maison, un puissant pilier surmonté d’un corbeau soutient une sablière.£- B1832, [4bis] rue Saint-Michel. Un piédroit chanfreiné (ou adouci ?), amorti par un congé en pointe de diamant (15e-16e siècle) est conservé au premier étage de l’actuel mur de clôture (ancienne élévation postérieure ?) ; il est probable qu’il soit cependant en remploi.£- B1877, 10 rue du Consulat. Près de l’angle droit (est) de la façade sud, un pilier dressé à la laye est surmonté d’un double coussinet au profil courant à Lagrasse dans le 4e quart du 13e-1er quart du 14e siècle (deux quarts-de-rond à listel chanfreinés superposés en ressaut). Cependant, le coussinet, mutilé, est peut-être en remploi.£- B1911, 2quater rue de Plaisance. Au rez-de-chaussée de la façade est, près de l’angle droit (nord), un puissant pilier surmonté d’un double coussinet mutilé (antérieur au 15e siècle) marque la mitoyenneté. Le piédroit gauche (sud) de la porte actuelle est un piédroit chanfreiné, amorti par un congé mouluré en boule, en remploi.£- B1945, 12 rue du Consulat. Près de l’angle droit (est) de la façade sud, l’actuelle vitrine est insérée entre deux piédroits chanfreinés aux faces dressées à la laye (2e moitié 13e-1ère moitié 14e siècle). Seules les bases portant les congés et connectées au seuil en pierre sont en place, alors que les autres pierres sont en remploi. La base de gauche (ouest) semble porter des congés sur ses deux côtés est et ouest : il s’agissait sans doute d’un pilier commun à deux baies.£- B1953, 35 rue Magène. Un pilier chanfreiné aux faces dressées à la laye (13e-14e siècle) est conservé près de l’angle gauche (nord) de la façade ouest.£- B1954, 39 rue Magène. Le couvert sur la traverse Magène est sans doute de l’Époque moderne ou contemporaine. Les deux piliers qui soutiennent la sablière sont surmontés de coussinets en quart-de-rond à listel, peut-être plus anciens que le pan-de-bois (antérieur au 15e siècle ?).£- B2032, 10 rue des Deux Ponts. Au centre de la façade ouest de la maison actuelle, presque reconstruite entièrement à la fin de l’Époque moderne ou à l’époque contemporaine, une tête de mur au rez-de-chaussée et au premier étage matérialise une ancienne division. Au rez-de-chaussée, la tête de mur servait de piédroit à une baie se développant vers la gauche (nord) : elle est chanfreinée et surmontée par un coussinet en quart-de-rond à listel (2e moitié 13e-1ère moitié 14e siècle). D’après la hauteur du congé (dont le profil n’est pas reconnaissable à cause de l’enduit), le seuil devait être à quelques dizaines de centimètres au-dessus du niveau de la rue. La partie droite (sud) de la tête de mur a été mutilée.£- B2078, 16 rue du Consulat. Dans l’angle est du mur de refend parallèle à la façade dont il est distant de 4 à 5 m, une porte barlongue est chanfreinée. Cependant, les piédroits sont peut-être en remploi car les congés ne sont pas identiques : simple triangle sur à gauche (ouest) et motif bifolié concave avec baguette médiane et supérieure à droite (est) (4e quart du 13e-14e siècle).£- B2081, 26 rue Magène. La maison actuelle est issue du regroupement de quatre maisons plus anciennes. Plusieurs éléments provenant de piliers chanfreinés sont en remploi dans les baies actuelles au rez-de-chaussée de la façade. La maison qui était au sud a été détruite dans sa presque totalité. Seul son mur de refend est conservé, ajouré par une large arcade partiellement bouchée. Le tout est enduit.

  • Toits
Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2016
(c) Inventaire général Région Occitanie