La façade sud, sur la rue de l'Église, et l'élévation postérieure nord, du côté de l'arrière-cour, ont été reconstruites durant la 2e moitié du 20e siècle. Seuls une partie du parement intérieur du mur mitoyen ouest et le mur de refend sont conservés au rez-de-chaussée. Le mur de refend est parallèle à la façade dont il est distant de 5 m environ, à peu près au centre de la maison. Il est largement ouvert en rez-de-chaussée par une grande arcade non extradossée qui n’occupe cependant pas une portion de l’angle est du mur qui servait sans doute d'appui à un escalier droit mettant directement en communication la rue et la pièce arrière de la maison au premier étage. Si l'escalier a disparu, les lignes de reprise dans le parement soulignent le bouchage d'une partie du mur dans son angle est, qui devait être l'emplacement de l'arrivée de l'escalier. Le niveau du plancher du premier étage a été relevé à l'époque contemporaine : il se situait sans doute quelques dizaines de centimètres plus bas. Le parement intérieur de l'élévation ouest est lié au mur de refend. Il est d'un petit appareil réglé en moellons ébauchés à équarris. Dans la partie arrière de cette élévation, c'est-à-dire au nord du mur de refend, deux niches carrées couvertes d'un linteau droit sont aménagées dans œuvre. Une autre niche, plus haute et plus grande, s'ouvrait dans œuvre vers le nord. Seuls son piédroit gauche (sud) et son linteau sont encore en place : le reste de l'élévation à partir de cette niche a été remonté. L'élévation postérieure, au nord, percée par une arcade en rez-de-chaussée, a été remontée, sans qu'on ne puisse savoir si elle était déjà à cet emplacement. L'élévation orientale a elle aussi été remontée, sans doute à l'époque contemporaine. Cependant, dans le tiers arrière de la parcelle, vers le nord, occupé par une arrière-cour, l'élévation orientale est médiévale et en place. Le parement d’une mise en œuvre soignée est d'un moyen appareil en moellons équarris, réglé, à joint fin avec quelques cales en éclats calcaire. En l'état actuel des vestiges, il est impossible de rattacher ce parement à une quelconque phase de construction de la maison. Tout le premier étage a été reconstruit dans les années 1960-1970.£La moitié est de la parcelle actuelle a été reconstruite à l’époque contemporaine, mais elle devait être occupée par une autre maison. L’arrachement de son mur de refend est conservé au premier étage de l’élévation mitoyenne orientale. Le piédroit d’une ancienne baie est aussi en place : elle permettait sans doute de faire communiquer les deux pièces du premier étage de cette maison.