La cave est construite en 1937 par Gaston Ladousse qui construit, cette même année, la cave de Trausse qui reprend exactement le même plan, sauf la pierre apparente des murs. L'évolution de la cave est peu documentée avant 1947, date correspondant à la reprise des dossiers par Paul Brès, architecte installé à Béziers et qui a peu travaillé dans l'Aude. Les Archives départementales de l'Aude conservent quelques bordereaux de transmission des dossiers de constitution et de construction de la cave et ceux de deux agrandissements en 1938 et en 1939, ce que confirment les coups de sabre (au nombre de deux) visibles sur le mur gouttereau de la cave. En 1947, Paul Brès reprend le chantier de la cave, Ladousse ayant quitté la région, il ne suit plus que les travaux de la cave d'Ouveillan. Brès présente un projet d'agrandissement en mai 1947 avec la construction de cuves dans la partie postérieure des deux vaisseaux primitifs ainsi que des travaux d'urgence dans la cave. Les travaux sont réceptionnés en 1949. En 1951, il présente le projet de construction des vaisseaux 3 et 4 qui prennent place à gauche de la cave primitive. Le projet comporte également la construction de nouveaux quais. Les cuves sont construites sans bâtiment de protection. La construction de ce bâtiment est prévue en 1952, sur le même module que les deux vaisseaux précédents mais c'est en 1953 que commence la construction ainsi que quelques cuves supplémentaires en arrière. Les travaux sont réceptionnés en 1954. Nouvel agrandissement en 1957, probablement dans le bâti existant. En 1969, Brès aménage un cinquième quai et installe un système de chauffage de la vendange. En 1970, il modernise les quais de réception de la vendange. En 1976, construction de deux cuves rondes extérieures d'une contenance de 5000 hl chacune. La cave a fusionné avec celle de Narbonne et, maintenant, suite à la fusion des caves de Narbonne et d'Ouveillan, c'est ce dernier site qui traite la vendange. Les bâtiments ont été démolis durant l'été 2010 par la municipalité qui souhaitait construire un lotissement sur le terrain.
- enquête thématique régionale, coopératives vinicoles
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
aire d'étude de la région Languedoc-Roussillon
-
Commune
Vinassan
-
Adresse
Horte
-
Cadastre
2008
AH
42
-
Dénominationsétablissement vinicole
-
Précision dénominationcoopérative vinicole
-
Parties constituantes non étudiéeschai, logement, bureau, transformateur, abri
-
Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
-
Dates
- 1937, daté par source
- 1947, daté par source
-
Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par analyse stylistique, attribution par source
- Auteur : architecte attribution par source
La cave est construite sur le même plan que les caves d'Ouveillan, de Trausse et d'Arzens. L'avant-corps est le même que celui de Trausse, avec un avant-corps à un étage, couvert d'un toit en terrasse, modifié par la suite, flanqué de deux corps latéraux, plus bas, de part et d'autre. Seul le fronton surmontant la façade de Trausse n'est pas reproduit à Vinassan. La cave de Vinassan est également construite en béton armé mais les murs sont recouverts d'un plaquis de pierre apparente disposé en appareil polygonal à joints beurrés, avant-corps et vaisseaux compris, qui ménage un soubassement en ciment lisse qui court tout le long des murs. L'avant-corps est couvert d'un toit à croupe qui a dû remplacer la terrasse primitive. Un bandeau lisse portant l'inscription somme le mur de façade, les encadrements des baies mordent sur la partie inférieure. Les quais sont disposés par paire, de part et d'autre d'une baie centrale. L'accès au bureau et au logement se fait par les petits corps plaqués de part et d'autre de l'avant-corps. Les vaisseaux longitudinaux possèdent un hall de travail derrière l'avant-corps. Il est éclairé de deux baies géminées en hauteur percées sur les murs pignons et par deux grands jours verticaux au-dessus de la porte charretière sur les murs gouttereaux, sur le même modèle qu'à Trausse. Les murs pignons sont enduits en ciment lissé sur lequel est dessiné un motif scalaire rappelant, en négatif, les frontons à redents. À l'intérieur, les vaisseaux sont traités comme un vaisseau unique avec absence complète de mur porteur médian : la noue de la charpente est supportée par des poteaux reposant sur les cuves. Celles-ci sont disposées en quatre batteries séparées par des allées.
-
Murs
- plaquis
- béton armé
-
Toitstuile creuse
-
Plansplan allongé
-
Étages2 vaisseaux
-
Couvertures
- toit à longs pans
- demi-croupe
-
État de conservationdésaffecté
-
Statut de la propriétépropriété d'une personne morale
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
- (c) Inventaire général Région Occitanie
Documents d'archives
-
AD Héraut. Série J ; sous-série 128 J : 128 J 254, 1953.
-
AD Hérault. Série J ; sous-série 128 J : 128 J 253, 1951.
-
AD Hérault. Série J ; sous-série 128 J : 128 J 252, 1947.