En 1867, autorisation de prise d'eau à Louis Gourguet pour l'alimentation d'une scierie. Droits transférés l'année suivante à François Munier, filateur et fabriquant de chapeaux à Quillan qui construit sa fabrique l'année suivante et un logement à côté en 1871. Plusieurs agrandissements sont effectués par son fils Honoré Munier autour de 1890 avant qu'il ne fasse faillite vers 1895. Le bâtiment est abandonné puis repris à partir de 1898 par la Compagnie Industrielle de Talc et Stéatite Pyrénéens, à Quillan qui le transforme en usine à broyer le talc exploité à Counozouls (11). Mise en service en 1900 avec alimentation depuis la rive gauche par un câble. Après quatre changements de propriétaires en dix ans, vente vers 1908 à Achille Roumens, négociant textile à Carcassonne, qui installe à la place une usine d'effilochage de chiffons. Celle-ci est reprise en 1913 par l'industriel quillanais Jacques André qui effectue plusieurs agrandissements avant d'apporter l'unité à la constitution en 1928 de la Société Quillanaise de Carbonisage et d'Effilochage. Vers 1942, passage à la S.A. Industrielle et Chimique du Sud. Fin de l'activité peu après et vente de la partie industrielle des bâtiments en 1947 ou 1948 à la Manufacture Quillanaise de Chapeaux S.A. qui ne l'utilise que comme hangar. Ils sont à l'abandon depuis sauf la partie logement qui sert toujours d'habitation.