Dossier d’œuvre architecture IA11001184 | Réalisé par
  • patrimoine industriel
moulin de Saint-Nazaire ; puis minoterie de Bailac, puis Rossinhol, puis Ponrouch
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Aude
  • Hydrographies l' Aude
  • Commune Saint-Nazaire-d'Aude
  • Lieu-dit le Moulin
  • Cadastre 1822 D 454, 459  ; 1981 D 451, 456, 457
  • Dénominations
    moulin, minoterie
  • Appellations
    moulin de Saint-Nazaire, puis minoterie de Bailac, puis Rossinhol, puis Ponrouch
  • Destinations
    distillerie d'eau de vie, moulin à soufre, centrale hydroélectrique
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, entrepôt industriel, magasin industriel, logement patronal, parc, logement d'ouvriers, barrage

A la fin du 13e siècle, Alfaric, seigneur de Saint-Nazaire, possède le moulin de Saint-Nazaire qui passe dans le courant du 14e à l'abbaye de Fontfroide. Vendu à la Révolution comme bien national, il devient propriété de Joseph Nombel, propriétaire à Roubia qui y ajoute en 1823 une ""minoterie"" (au sens ancien de lieu de production de farine blanche fine). Après une crue dévastatrice en 1835, le bâtiment est reconstruit en 1837 par Antoine Bailac (ou Baylac) sous la forme d'une minoterie relativement importante (date portée sur la grille en ferronnerie du logement patronal). Selon la tradition orale (dernier meunier), le moulin comportait alors 6 roues horizontales entraînant chacune 4 paires de meules. Une distillerie d'eau de vie de marc est ajoutée dans l'un des bâtiments entre 1850 et 1880. En 1885-86, Jules Rossinhol, propriétaire à Narbonne, fait construire plusieurs logements d'ouvriers supplémentaires tandis que la distillerie est supprimée. En 1891, l'usine est détruite par une crue de l'Aude et reconstruite entre 1893 et 1897. Le nouveau meunier, Marcel Ponrouch fait ajouter un moulin à pulvériser le soufre au début du 20e siècle. Vers 1975, la minoterie qui appartient à Louis Ponrouch et écrase 4000 tonnes de blé par an est détruite par un incendie et jamais restaurée. Une petite centrale hydroélectrique a été installée à la place. Le moulin à soufre qui a échappé au sinistre fonctionne encore au niveau artisanal avant de disparaître mais son équipement est entièrement conservé. Le logement patronal de 1837 a été conservé ainsi que les logements d'ouvriers et divers bâtiments transformés progressivement en habitations depuis cette date.

  • Période(s)
    • Principale : 13e siècle
    • Principale : 2e quart 19e siècle
    • Secondaire : limite 19e siècle 20e siècle
  • Dates
    • 1823, daté par source, porte la date
    • 1837, daté par source

Parties anciennes en appareil mixte de galets et moellons de calcaire ou de molasse, locaux enduit. Barrage et centrale hydroélectrique en béton. Toits en tuile creuse, celui de la minoterie incendiée en 1975 refait en ciment-amiante.

  • Murs
    • pierre
    • béton
    • enduit
  • Toits
    tuile creuse, ciment amiante en couverture
  • Étages
    2 étages carrés, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à longs pans
    • appentis
  • Escaliers
    • escalier intérieur
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté
  • Techniques
    • ferronnerie
  • Précision représentations

    La grille du parc du logement patronal porte ""Minoterie de Bailac 1837"" et la porte les lettres A et B (Antoine Bailac) entrelacées.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Inventaire général Région Occitanie