Dossier d’œuvre architecture IA11000272 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Café Roquelaure
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - La Haute-Vallée de l'Aude
  • Hydrographies
  • Commune Escouloubre
  • Lieu-dit Escouloubre-les-Bains
  • Adresse route de Mont Louis
  • Cadastre 2020 C2 2303
  • Précisions

Le café Roquelaure se situe sur la rive droite de l’Aude, en face de l’hôtel du même nom, sur la commune d’Escouloubre-les-Bains. Ce café fait partie d’un ensemble appartenant à M. Roquelaure, propriétaire des établissements thermaux de la Baraquette vieille et neuve côté Ariège à Carcanières. Cet ensemble côté Aude est composé de l’hôtel, du café, de la Poste et des écuries. Une passerelle permet d’accéder directement de l’établissement thermal à l’hôtel dans l’Aude. Cet ensemble a été édifié probablement à la fin du XIXème siècle. Bonnail (1905, p.44-45) mentionne l’hôtel Roquelaure comme faisant partie de l’ensemble des bains de Roquelaure, avec les Baraquettes, la buvette de la Vierge et l’hôtel du Soula dit chalet des tilleuls à Carcanières. Bonnail évoque le pont de bois qui traverse l’Aude pour relier l’ensemble des bâtiments.

Lagarde en 1902 (p. 152) décrit l’installation complète des bains de Roquelaure, qui répondent à toutes les exigences du traitement hydrothérapiques. Tout est prévu pour le confort du baigneur, touriste ou malade.

Le café Roquelaure semble aujourd’hui réhabilité en logement dans les étages.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source , (incertitude)

Le café Roquelaure suit un plan centré rectangulaire. Il est édifié en pierre et recouvert en façade d’un enduit. Son toit à deux longs pans est recouvert d’ardoises. Il est composé d’un rez-de-chaussée et surélevé d’un étage carré.

L’édifice comporte une chaine d’angle discontinue en bossage. Sous le toit, une corniche moulurée aux tons clairs rappelle le décor des fenêtres. L’entourage des ouvertures alterne des pierres de taille calcaire et des briques rouges. Au rez-de-chaussée, une échoppe à l’habillage de bois correspondait probablement à l’entrée du café. L’inscription « café » se devine. A gauche, une porte permet l’accès au rez-de-chaussée. À l’étage, des chambres étaient probablement disponibles à la location. Un escalier extérieur permet l’accès directement à l’étage sur le mur pignon à l’est.

Le vocabulaire emprunté à l’architecture néoclassique confère à l’ensemble un certain cachet. La polychromie développée en façade donne du caractère à l’ensemble. Cet édifice est dans un bon état de conservation.

  • Murs
    • pierre enduit
    • brique
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan centré
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur
  • Techniques
    • maçonnerie
  • Représentations
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Documents d'archives

  • AD Aude, 5M115, Surveillance des sources

    AD Aude : 5M115

Bibliographie

  • RUIZ, Sophie, Les stations thermales du Languedoc Roussillon, étude Monuments Historiques, 1999, non publié.

  • VIDAL Achille, Il était une fois Escouloubre, Mutatis Mutandis, 1985

    AD Aude : C°523
  • CAZALS, Rémy, Sources de l’Aude, Archives Départementales de l’Aude, Carcassonne, 1991.

    AD Aude
  • VIDAL, Escouloubre, petit village en péril, petit essai d'histoire anecdotique, 1981

  • LAGARDE, J-L. Guide pratique du baigneur dans les stations thermales de l'Aude, 1902.

  • CHABAUD Nathalie, Exposition du service culturel de la mairie d'Escouloubre, non publié.

Documents figurés

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM
(c) Inventaire général Région Occitanie