Dossier d’œuvre architecture IA11000267 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Maison du propriétaire et remises et écuries
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - La Haute-Vallée de l'Aude
  • Hydrographies
  • Commune Escouloubre
  • Lieu-dit Escouloubre-les-Bains
  • Adresse route de Mont Louis
  • Cadastre 2020 C2 2443-2453
  • Précisions

La maison des propriétaires n’apparaît pas sur le cadastre napoléonien de 1791. Elle a probablement été construite après l’attribution de l’autorisation d’exploitation des sources en 1854. La station fait l’objet d’un agrandissement conséquent en 1865 pour faire face à l’afflux de baigneurs attirés par la bonne réputation des eaux.

Elle se situe entre les buvettes et la chapelle. Elle est mentionnée sur les plans de 1958 sous le nom de villa et domicile du propriétaire. Elle occupe le premier étage, tandis que le rez-de-chaussée reçoit les remises et écuries. Ces dernières sont mentionnées dans l’ouvrage de Ferrand (1888, p.45). Bonnail évoque également les remises et écuries (1905, p. 63). Ce bâtiment dispose d’un râtelier de 25 mètres de long avec remise attenante mis à la disposition des baigneurs qui viennent avec leur propre véhicule. Cette maison appartient aujourd’hui à un particulier.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle , (incertitude)

La maison du propriétaire suit un plan centré. Elle est édifiée en pierre et recouverte d’un enduit. Son toit à deux pentes est recouvert d’ardoise. Elle occupe deux parcelles cadastrales et les deux ensembles forment un tout identifiable, composé d’un rez-de-chaussée et surélevé d’un étage.

Des garages et remises occupent le rez-de-chaussée, tandis que l’étage reçoit la maison du propriétaire. La partie ouest du bâtiment comporte des décors significatifs. Deux chaînes d’angle en bossage soulignent le caractère plus cossu de cette partie du bâtiment. Un grand portail est également entouré du même décor. Au premier étage, deux fenêtres sont séparées par des pilastres surmontés d’une corniche saillante, d’inspiration néoclassique. L’accès s’effectue par le mur pignon à l’ouest. Un escalier extérieur droit mène à la porte d’entrée au premier étage. Elle est marquée d’un entourage de pierre légèrement saillant.

Le corps de bâtiment dans le prolongement à l’Est ne comporte pas de décor particulier. Le rez-de-chaussée accueille les garages. Auparavant, il correspondait aux écuries. Une porte large et haute permettait l’accès des chevaux et des véhicules. 4 lucarnes apportent la lumière du jour au rez-de-chaussée. A l’étage, 7 travées sont dotées de fenêtres entourées de bois. A l’Est, le bâtiment ouvre au premier étage sur une terrasse surélevée par rapport au niveau de la route. Aucune vue ancienne ne permet de visualiser l’état ancien. Toutefois, les lucarnes du rez-de-chaussée semblent caractéristiques d’une fonction de remise ou de garage.

  • Murs
    • pierre appareil mixte enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan centré
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Couvrements
  • Couvertures
    • croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Aude, 5M115, Surveillance des sources

    AD Aude : 5M115

Bibliographie

  • RUIZ, Sophie, Les stations thermales du Languedoc Roussillon, étude Monuments Historiques, 1999, non publié.

  • VIDAL Achille, Il était une fois Escouloubre, Mutatis Mutandis, 1985

    AD Aude : C°523
  • CAZALS, Rémy, Sources de l’Aude, Archives Départementales de l’Aude, Carcassonne, 1991.

    AD Aude
  • VIDAL, Escouloubre, petit village en péril, petit essai d'histoire anecdotique, 1981

  • LAGARDE, J-L. Guide pratique du baigneur dans les stations thermales de l'Aude, 1902.

  • CHABAUD Nathalie, Exposition du service culturel de la mairie d'Escouloubre, non publié.

Documents figurés

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM
(c) Inventaire général Région Occitanie