Dossier d’œuvre architecture IA11000264 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Maison des ménages puis villa Marguerite
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - La Haute-Vallée de l'Aude
  • Hydrographies
  • Commune Escouloubre
  • Lieu-dit Escouloubre-les-Bains
  • Adresse route de Mont Louis
  • Cadastre 2020 C2 2451
  • Précisions
  • Dénominations
    hôtel de voyageurs
  • Précision dénomination
    pension de familles

La maison des ménages est construite probablement au moment de l’expansion de la station, après l’ouverture de la Route Nationale 118 en 1890. Dès lors, la station s’agrandit et se dote d’hébergements variés à des tarifs divers, selon les exigences des baigneurs. La maison ou villa des ménages est destinée à l’accueil des familles souhaitant faire leur propre ménage. Rebaptisée villa marguerite par Lucien Sarda au début du XXème siècle, cette imposante bâtisse est toujours visible dans le prolongement de l’établissement thermal, sur la route de Mont-Louis.

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle , daté par source

La villa Marguerite se situe à la sortie d’Escouloubre-les-Bains, dans le prolongement de l’établissement Sarda-Bonnail. Elle suit un plan centré et son toit à deux pentes est recouvert d’ardoises. Ses murs sont édifiés en pierre locale grossièrement taillées et recouverts d’un enduit partiel. Elle est composée d’un rez-de-chaussée, surélevée d’un étage et d’un étage de comble. Elle dispose de 9 travées. Les fenêtres disposent d’un entourage de bois. Seule la porte d’entrée est entourée d’un enduit de bossage, qui contraste avec le reste de l’édifice, assez sobre. Au-dessus de la porte, l’inscription « Villa Marguerite » est visible en façade et composée de petits rondins de bois.

Le caractère austère de l’ensemble semble indiquer la fonction de l’édifice, qui contracte avec l’hôtel neuf, plus soigné, destiné à une clientèle plus riche.

L'ensemble est dans un bon état de conservation, et fidèle à l'édifice originel, d'après les vues anciennes.

  • Murs
    • pierre appareil mixte enduit partiel
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan centré
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Couvrements
  • Couvertures
    • croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Documents d'archives

  • AD Aude, 5M115, Surveillance des sources

    AD Aude : 5M115

Bibliographie

  • RUIZ, Sophie, Les stations thermales du Languedoc Roussillon, étude Monuments Historiques, 1999, non publié.

  • VIDAL Achille, Il était une fois Escouloubre, Mutatis Mutandis, 1985

    AD Aude : C°523
  • CAZALS, Rémy, Sources de l’Aude, Archives Départementales de l’Aude, Carcassonne, 1991.

    AD Aude
  • VIDAL, Escouloubre, petit village en péril, petit essai d'histoire anecdotique, 1981

  • LAGARDE, J-L. Guide pratique du baigneur dans les stations thermales de l'Aude, 1902.

  • CHABAUD Nathalie, Exposition du service culturel de la mairie d'Escouloubre, non publié.

Documents figurés

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM
(c) Inventaire général Région Occitanie