Dossier d’œuvre architecture IA11000263 | Réalisé par
  • recensement du patrimoine thermal
Hôtels vieux et neuf
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pyrénées - La Haute-Vallée de l'Aude
  • Hydrographies
  • Commune Escouloubre
  • Lieu-dit Escouloubre-les-Bains
  • Adresse route de Mont Louis
  • Cadastre 2020 C2 2468-2469
  • Précisions

Aucune construction n’apparaît à l’emplacement de l’hôtel vieux sur le cadastre ancien de 1791. Mathieu Bonnéric, légataire universel de Mathieu Perramond, fait construire en 1853 une grande maison qui fait office d’hôtel. Il s’agit de l’hôtel vieux. Il est agrandi et réaménagé à plusieurs reprises au cours de son histoire. Il se situe sur la route de Mont-Louis, dans le prolongement des bains doux. L’hôtel vieux est antérieur aux bains doux.

L’hôtel neuf est construit dans le prolongement de l’hôtel vieux en 1910 par le nouveau propriétaire Sarda, qui a épousé la fille Bonnail. L’établissement prend alors le nom de Sarda-Bonnail. Il est adjacent aux bains forts aujourd’hui disparus.

En 1981, les héritiers Sarda procèdent à la vente de l’établissement thermal. Martine Baills du Soler s’en porte acquéreur, avec l’intention de poursuivre l’exploitation des sources Poulpry et Courrent. Mais elle n’effectue pas les contrôles sanitaires, et demande elle-même la suspension des contrôles sur les eaux. L’activité thermale s’interrompt en 1984, avec la révocation de l’autorisation d’exploitation des sources Poulpry et Courrent.

L’établissement est divisé et vendu en lot. La plupart sont des propriétés privées. Les hôtels sont aujourd’hui propriété privées. L’hôtel neuf a été restauré, tandis que l’hôtel vieux semble à l’abandon.

  • Période(s)
    • Principale : 2e moitié 19e siècle, 1er quart 20e siècle , daté par source

L’hôtel vieux se situe dans le prolongement des bains doux. Il obéit à un plan centré, il est surmonté d’un toit à deux pentes recouvert d’ardoises. Il est édifié en pierres et recouvert d’un enduit partiel. Il comprend un rez-de-chaussée surélevé de deux étages et d’un étage de combles. Il est divisé en 8 travées. Dépourvu de décor particulier, les fenêtres sont entourées de bois, puis de pierre pour les parties réaménagées.

L’hôtel neuf reprend la même disposition que l’hôtel vieux, mais il est plus haut à cause de la déclivité du terrain. Il obéit à un plan centré, il est surmonté d’un toit à deux pentes recouvert d’ardoises. Il est édifié en pierres et recouvert d’un enduit partiel. Il comprend un rez-de-chaussée surélevé de deux étages et d’un étage de combles. Il est divisé en 7 travées, l’entrée principale se situe au centre de la façade. Par rapport aux vues anciennes, l’ensemble a été fortement remanié. La bichromie de l’entourage des fenêtres et des chaînes d’angles ont été lissées. L’entourage est aujourd’hui recouvert d’un enduit blanc uniforme. Le décor de crossettes est toujours visible.

L’hôtel vieux proposait des tarifs plus avantageux que l’hôtel neuf. Ce dernier était beaucoup plus luxueux et accueillaient une clientèle plus cossue. Les quelques décors apportés à la façade contrastent avec l’hôtel vieux, et la différence de clientèle attendue est ainsi annoncée dès la façade.

Si les deux édifices ont été fortement remaniés, le contraste entre les deux est toujours très net. Les lignes directrices ont été préservées par rapport aux vues anciennes. L’hôtel neuf a été aménagé en chambres d’hôtes, tandis que l’hôtel vieux est dans un mauvais état de conservation.

  • Murs
    • pierre appareil mixte enduit partiel
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan centré
  • Étages
    rez-de-chaussée, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvrements
  • Couvertures
    • croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Documents d'archives

  • AD Aude, 5M115, Surveillance des sources

    AD Aude : 5M115

Bibliographie

  • RUIZ, Sophie, Les stations thermales du Languedoc Roussillon, étude Monuments Historiques, 1999, non publié.

  • VIDAL Achille, Il était une fois Escouloubre, Mutatis Mutandis, 1985

    AD Aude : C°523
  • CAZALS, Rémy, Sources de l’Aude, Archives Départementales de l’Aude, Carcassonne, 1991.

    AD Aude
  • VIDAL, Escouloubre, petit village en péril, petit essai d'histoire anecdotique, 1981

  • LAGARDE, J-L. Guide pratique du baigneur dans les stations thermales de l'Aude, 1902.

  • CHABAUD Nathalie, Exposition du service culturel de la mairie d'Escouloubre, non publié.

Documents figurés

Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2020
(c) Université de Perpignan Via Domitia, laboratoire CRESEM
(c) Inventaire général Région Occitanie