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  • (c) Inventaire général Région Occitanie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Aude - Carcassonne-1
  • Hydrographies Le Lampy
  • Commune Lacombe
  • Lieu-dit La Galaube
  • Commune Arfons
  • Lieu-dit La Galaube
  • Dénominations
    barrage
  • Parties constituantes non étudiées
    maison

Positionné sur une carte du 18e siècle, le barrage de la Galaube, installé sur l'Alzeau, devait améliorer l'alimentation en eau du canal du Midi. Riquet avait pensé à cette retenue dite "réservoir de Cals" pour réguler davantage le débit de la prise d'eau sur l'Alzeau. Cependant les nombreuses difficultés techniques pour réaliser les fondations, signalées dans un rapport des ingénieurs daté de 1819, n'ont pas permis d'ériger le barrage avant le début du 20e siècle.

Le projet de retenue ne démarre qu'après 1985, époque où de graves pénuries d'eau sont constatées. La construction est reconnue d'utilité publique et d'intérêt général par décret le 24 juin 1998 et le barrage est bâti entre 1999 et 2001. C'est l'Institution interdépartementale pour l'aménagement hydraulique de la Montagne Noire (IIAHMN), entente interdépartementale, née en 1948, de la volonté commune des départements de l’Aude, de la Haute-Garonne et du Tarn de créer un système d’aménagement complet des ressources hydrauliques de la Montagne Noire aux fins de satisfaire aux besoins légitimes des populations Lauragaises. méliorer les conditions de vie dans le Lauragais.

L'investissement (maîtrise d'oeuvre, acquisition des emprises, réalisation) est de 100 millions de francs, dont environ 80 millions de travaux. La maîtrise d'oeuvre est la direction départementale de l'agriculture et de la forêt de l'Aude. Le principal marché de travaux (environ 41 millions de francs) est réservé au terrassement et au génie civil. Il a été attribué au groupement Bec (mandataire) - Guintoli-Cazal-Dodin.

Le barrage de Galaube, long de 400 mètres et haut de 34,30 mètres, est un barrage hydraulique situé à cheval sur deux communes Arfons dans le département du Tarn et Lacombe, dans le département de l'Aude. Il est construit en travers de la rivière Alzeau et retient un volume de 8.050 milliers de m³ d'eau sur une surface de 65 hectares.

Il s'agit d'un barrage à enrochement dont les fonctions sont multiples : permettre l'irrigation, l'alimentation en eau potable et assurer la navigation sur la canal du Midi. L'étanchéité de la digue est assurée par un masque amont équipé d'une géomembrane.

Une plinthe en béton armé a été réalisée en guise de fondation afin de permettre l'accrochage de la membrane d'étanchéité. Afin d'assurer l'étanchéité sous le barrage, un voile d'injection fut réalisé en envoyant sous pression et jusqu'à 20 m de profondeur un coulis de ciment.

Les matériaux du remblai ont été directement pris sur place, grâce à l'ouverture d'une carrière aujourd'hui recouverte par les eaux. Ils ont été disposés par couches successives de 80 cm d'épaisseur qui ont été soigneusement compactées.

En amont de cette digue fut posée une couche de gravier enrobée de bitume épaisse de 10 cm précédant la géomembrane d'étanchéité épaisse de 5 cm constituée de bandes soudées entre elles. Un dallage en béton de fibre polypropylène composé de dalles mesurant 5 mètres sur 10 fut posé par dessus pour protéger l'ensemble.

Un évacuateur de crue a été construit pour éviter que l'eau déborde. Maçonné en béton sur une hauteur de 125 mètres, il est dimensionné pour évacuer 80 m3/s. Plusieurs galeries ont été prévues pour restituer les eaux dans le lit de la rivière et réguler ainsi le niveau d'eau dans la retenue. Une prise d'eau étagée qui assure les débits de vidange et de restitution sur laquelle est placée la tour de prise d'eau, une galerie sous remblai, longue de 97 m, qui permet de faire transiter les eaux jusqu'à l'aval en passant sous la digue. L'ensemble est actionné par des vannes équipées de dispositifs de commandes hydromécaniques.

  • Murs
    • béton
    • schiste
    • matériau synthétique en gros oeuvre
  • Typologies
    barrage en enrochement
  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public de l'Etat
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Sites de protection
    liste du patrimoine mondial
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2022