Localisé au bord du canal historique de Laroque-d'Olmes, le site connaît une vocation industrielle ancienne. Un moulin foulon est attesté au moins depuis 1746, prenant lui-même la suite d'un moulin médiéval, dit "moly battant de Saint Quirc".

Sur le cadastre napoléonien, une "mécanique de St-Cyr" est mentionnée à l'emplacement de la parcelle numéro 311, dont la délimitation transparaît encore sur le cadastre contemporain, à l'emplacement du site ruiné actuel. En 1839, la carderie de laine en fonctionnement à cet endroit est incendiée ; Casimir Roubichou, propriétaire des parcelles et activités immédiatement en amont, s'oppose alors à sa reconstruction.

En 1844, le site accueille un moulin pressoir à bois de santal (bois exotique), propriété Fonquernie puis Germain Maurel, membre d'une des principales familles textiles laroquaises au 19ème siècle et maire en 1825. Le plan de 1847 (7S 464) mentionne effectivement une "usine à broyer le bois de santal" propriété du "sieur Maurel Jermain".

Le site conserve une vocation textile par la suite : en 1887, M. Viviès, fils d'un négociant de Sainte-Colombe-sur-l'Hers (Boulbès et Aussaguès, p. 355) rachète le site aux Maurel. La filature est attestée au sieur Viviès en 1895 (7S 435).

Au milieu du 20e siècle, la matrice cadastrale indique qu'une Mathilde Vivès a possédé ici une habitation et une écurie, partiellement détruits vers 1944, au milieu de nombreuses parcelles non bâties. Ce sont les Boulanger-Dalidier qui héritent du site vers 1972 et y font bâtir une habitation nouvelle. Sur le plan au 2000e de 1947, le bâtiment de la parcelle historique 311 est déjà mentionné en ruine.£De nos jours, le bâti est encore très partiellement visible (bas des murs porteurs).