Louis Pidoux (époux Marie Victoria Sicre) est déjà fabricant textile avant la Deuxième guerre mondiale, s’installant probablement au début des années 1920, avec édification d'’une maison vers 1921 puis d’ateliers vers 1924. A sa mort, son gendre Théophile Rivière (époux de Marie Louise Andrée Pidoux) reprend l’'affaire et lui donne son nom. Fernand Berteil, beau-frère de Théophile Rivière et autre gendre de Louis Pidoux, possède un temps une partie du site, comprenant une maison d’habitation (C878, construite en 1939) et un tissage et dépôt (C68 et C969) construit en plusieurs temps entre 1941, 1951 et 1960, avec extensions accueillant bureaux et magasin dans les années 1960. En 1947, la propriété comprend des ateliers en C64-65 et C1929, et deux maisons sur la rue (actuelles C878 et C1927). En 1964-1967, Th. Rivière fait construire un nouvel atelier, à l’'est du site (parcelles C67 et 1214). L'usine comprend les bureaux et l’ourdissage, tandis que le tissage est réalisé à façon par des artisans à domicile. L’'entreprise Rivière se spécialise dans la fabrication de tissu pour vestes, et dépose la marque Sotral. La veuve de Louis Pidoux est ensuite propriétaire d’une maison et d'’un atelier de tissage, construit en 1959, situés plus au sud dans Laroque (actuelles parcelles C893 et 1093, à l’angle des rues Parmentier et Maréchal Leclerc). L'’usine est ensuite reprise par les associés Nono et Galy. L'’activité textile cesse à une date inconnue. A partir de 2011, les locaux sont partiellement occupés par une entreprise de fabrication artisanale de peignes en corne, la société Thomas Liorac de Marguerite Villedey. Les ventes se font intégralement en ligne, à 85% en France. Autodidacte, M. Villedey forme en 2017 trois salariés à la fabrication. La société déménage en 2018 en Dordogne.

L’'usine de Louis Pidoux emploie 24 personnes à la fin des années 1950.