Dossier d’œuvre architecture IA09010044 | Réalisé par
  • patrimoine industriel
filature et tissage de laine, dite usine Bertrand
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Pays des Pyrénées cathares

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège
  • Commune Laroque-d'Olmes
  • Adresse 1, 1b, 2, 6 rue Jean-Mermoz , rue Pablo-Neruda
  • Cadastre 1915 B410b  ; 1972 B 1097, 1127, 1805, 1820, 1863, 2117, 2271 ; 2020 B 1097, 1820, 2117, 2697 à 2699, 2701, 2710, 2711, 2771, 2772, 3140, 3150, 3302, 3303, 3325 à 3327
  • Dénominations
    filature, tissage
  • Précision dénomination
    filature et tissage de laine
  • Appellations
    dite usine Bertrand

Ancienne usine Bertrand, fondée par Philippe Bertrand, puis reprise par Adrien Bertrand et son beau-frère Jean Cabrol (époux de Marcelle Bertrand). Les premiers bâtiments sont construits autour de 1915. La famille Bertrand exploitait précédemment, sous la houlette du père Philippe, un premier atelier de tissage aujourd'hui disparu (parcelle B1097), derrière une maison encore en place (IA09010235). Les deux associés se brouillent par la suite, et les Cabrol poursuivent l'activité dans une nouvelle usine plus au sud (IA09010038), dans l'entre-deux-guerres. Les Bertrand conservent l'usine des 4 chemins. La société d'exploitation des Anciens établissements Bertrand poursuit donc l'extension du site initial : 1951 : construction du dépôt au nord-est (successivement parcelles B1223, 1863 et aujourd'hui B2117, 3150, 3325 à 3327). En 1966, ce site est reconstruit pour servir d'atelier de tricotage, récupération et vente de matières textiles, propriété Jules Debard, qui en tant que fabricant « en chambre » (donc sans matériel), faisait tisser à façon à des sous-traitants, notamment à partir de matières issues de serpillières. 1957 : transformateur électrique (actuellement B2302), tout au nord le long de la route de Mirepoix. 1958 : au nord du site, une travée d'ateliers séparée de l'usiné par un passage, accueillant dès lors magasin, dépôt et bureaux (B2271). 1960 : un nouvel atelier de tissage en B1805 (actuellement scierie Armengol). 1966 : tissage et dépôt, au sud-est de l'usiné (B1820). Dans les années 1950, l'usine tisse pour l'habillement, du feutre double face notamment. L'usine ferme dans les années 1970. A la fin, on n'y emploie que des femmes. C'est un gendre Bertrand, M. Noy, tient l'affaire dans les dernières années. La travée nord indépendante est aujourd'hui occupée par des salles municipales et différentes activités associatives.

L'usine compte 49 ouvriers à la fin des années 1950, 115 salariés en 1972.

Données orales : René Labadie, AMTPC, Jean-Claude Fonquernie, Christian-Charles Cabrol.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle
    • Principale : 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1915, date portée
    • 1957, daté par travaux historiques
    • 1958, daté par travaux historiques
    • 1960, daté par travaux historiques
    • 1966, daté par travaux historiques

L'usine s'étend de part et d'autre de la rue Mermoz. Elle est bordée à l'ouest par la route départementale 625 reliant Lavelanet à Mirepoix.

Au sud, la partie principale (A) comprend un ensemble de plan rectangulaire, comprenant huit travées successives de sheds, de plain-pied, dont les pignons sont orientés est-ouest. Les murs sont en moellons de pierre et enduits. En élévation ouest donnant sur rue, les pignons sont percés chacun d'une lucarne en demi-lune. En élévation nord, la façade, percée de plusieurs portes de garage métalliques, connaît sur sa moitié orientale un renfoncement de la largeur d'une travée de shed et est bordée d'un transformateur électrique. A l'est, les bâtiments sont bordés d'extensions (trois petits édifices sous toiture à deux pans, à usage industriel et résidentiel) ; au sud-est se trouve un atelier couvert d'une toiture à deux pans de tôle métallique, dont le retrait forme une cour. Les sheds sont couverts de tuile mécanique, reposant sur une charpente métallique.

Au nord de la rue Mermoz, se trouvent deux travées de sheds supplémentaires (B), fortement remaniées, comprenant deux niveaux dont l'inférieur, étage de soubassement, n'est accessible qu'en élévation nord donnant sur un parking et dont les espaces sont à l'usage d'activités associatives et artisanales. La façade nord comprend des portails métalliques encadrant des fenêtres à petits carreaux vitrés au premier niveau, et un alignement de douze fenêtres carrées au second, où la structure métallique porteuse est apparente et crée un damier. Ce niveau supérieur, accessible par le sud, accueille des activités associatives et paramédicales dans des locaux communaux. La toiture combine tuile mécanique (travée sud) et fibrociment (travée nord) ; les pans vitrés ont été rendus opaques par une couverture de tuile mécanique. Cet ensemble est bordé à l'est d'un bâtiment de plan rectangulaire (C) comprenant trois travées de sheds, en brique creuse enduite, dont l'élévation sud est percée d'une porte de garage et de plusieurs fenêtres. Les sheds sont prolongés au nord par un atelier dont la toiture est à deux pans. L'élévation est du bâtiment C est aveugle, tandis qu'au nord s'ouvrent deux portes de garage métalliques coulissantes encadrant trois fenêtres rectangulaires et horizontales à carreaux vitrés verticaux. L'élévation ouest est mitoyenne du bâtiment B.

La toiture de ces sheds est en tuiles mécaniques. La couverture de l'extension nord est en tôle de fibrociment.

  • Murs
    • pierre
  • Toits
    tuile mécanique, verre en couverture, métal en couverture, ciment amiante en couverture
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvrements
    • charpente métallique apparente
  • État de conservation
    remanié, inégal suivant les parties
  • Statut de la propriété
    propriété privée
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • Archives départementales de l'Ariège : matrices cadastrales (séries 54W et 272W).,

    AD Ariège : 123w69

Lien web

Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Pays des Pyrénées cathares