Dossier d’œuvre architecture IA09010033 | Réalisé par
  • patrimoine industriel
filature de laine Presty, puis Labie et Pistre, puis Savary, puis Audabram-Portet, dite usine Sainte-Marie
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Pays des Pyrénées Cathares

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Ariège
  • Commune Lavelanet
  • Adresse 9 avenue Alsace-Lorraine , cité Les Aulnaies
  • Cadastre 1958 C980  ; 2018 C03 972, 973, 981, 7375, 7377, 7478, 7759, 7864, 7866 à 7868
  • Dénominations
    filature
  • Précision dénomination
    filature de laine Presty, puis Labie et Pistre, puis Savary, puis Audabram-Portet
  • Appellations
    dite usine Sainte-Marie

Une usine de filature de laine est fondée sur le site en 1864, commanditée par le notaire de Lavelanet, M. Rolland, comme l'atteste une plaque scellée sur le bâtiment actuel. L'usine est alors alimentée par un canal d'amenée qui part du Touyre et rejoint le cours d'eau peu après. Initialement située sur un terrain appartenant aux Bastide, la filature est successivement propriété de Presty (comme attesté sur le plan des industries du Touyre de 1895), puis détenue par Labie et Pistre, puis par Savary. Après guerre, l'établissement est connu sous le nom de filature Sainte-Marie, propriété des banquiers lavelanétiens (Philippe de Roaldès). L’usine change de propriétaire après un incendie et une inondation qui causent un arrêt de la production en 1963, et devient filature Audabram-Portet. Après avoir abrité de petites entreprises textiles à la fin du 20ème siècle (Pyrénées Textile et Tissus Laroquais), le site historique accueille aujourd'hui une entreprise industrielle de peinture.

L'’usine Filature Sainte-Marie emploie 24 personnes à la fin des années 1950.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Secondaire : 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1864, porte la date
    • 1963, datation par travaux historiques

L’'usine s'’inscrit dans un plan en L. L'’aile principale, orientée nord-ouest sud-est, comprend trois travées d'’ateliers, dont la façade principale, en pignon, est en élévation sud-est donnant sur la rue. La travée centrale est la plus large (15 mètres) et la plus ancienne. Elle est construite en pierre et s’élève sur deux niveaux. La façade en pignon est enduite. Au rez-de-chaussée, elle est percée d’une porte vitrée et métallique, et de trois fenêtres vitrées et grillagées. A l’'étage se trouvent quatre fenêtres aux cadres épais, qui s’organisent de façon symétrique (deux petites fenêtres encadrant deux fenêtres rectangulaires au centre).

Le pignon de la travée latérale sud-ouest est masqué d'’une cloison de forme rectangulaire en tôle métallique, percée d'’une porte simple et d’'une porte de garage. Le pignon de la travée latérale nord-est est percé d'’une porte de garage métallique. Les trois travées sont couvertes d’'une toiture à deux pans, avec tôles de fibro-ciment. La toiture de la travée latérale nord-est est débordante et laisse apparaître une charpente en bois. Au sommet du pignon de la travée centrale, une plaque en pierre gravée comporte la mention “USINE Ste MARIE FONDÉE PAR MONSIEUR ROLLAND NOTAIRE L'’AN 1864”.

L’aile secondaire, orientée perpendiculairement, est mitoyenne de l’aile principale sur son élévation nord-est, en arrière du site. Elle est édifiée en parpaings de béton non enduits, couverte d’'une toiture à deux pans en tôles de fibro-ciment. Son élévation sud-est, donnant sur une cour d’accès en retrait de la rue, est percée d’un portail métallique coulissant. La jonction des deux ailes est partiellement occupée par un transformateur électrique.

  • Murs
    • pierre
    • béton
  • Toits
    ciment amiante en couverture
  • Plans
    plan régulier en L
  • Étages
    rez-de-chaussée, étage de comble
  • Couvrements
    • charpente mixte apparente
  • Couvertures
    • toit à deux pans
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • Archives départementales de l'Ariège : matrices cadastrales (séries 54W et 272W).,

    AD Ariège : 123w69

Bibliographie

  • Revue Lavelanet et le pays d'Olmes, années 1962 à 1970

    Mairie de Lavelanet : non coté
  • Recherches menées par l'Association des Amis du Musée du Textile et du Peigne en Corne (AMTPC)

Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Pays des Pyrénées cathares