Dossier d’œuvre architecture IA09010018 | Réalisé par
  • patrimoine industriel
filature, tissage et teinturerie Rivière
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Pays des Pyrénées Cathares

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Commune Lavelanet
  • Adresse rue du Maréchal Joffre , avenue du Maréchal Leclerc
  • Cadastre 1945 C 1379, 1381 ; 1947 C 1379 à 1384 ; 2018 C04 1383, 4268, 5865, 6054, 6058 à 6063, 6871 à 6874, 7245 à 7247
  • Dénominations
    filature, tissage, usine de teinturerie
  • Appellations
    dite usine Rivière

L’usine est fondée par François Rivière dans les années 1930. Jusqu’alors associé à Louis Soum, Clanet et Pousse dans la création du tissage Soum, F. Rivière fonde sa propre société rue Sainte-Ruffine (ex-rue des Prés), puis établit sa nouvelle filature au carrefour de la route de Raissac, sur le présent site, à partir de 1938. Un premier bâtiment est élevé cette année-là (bâtiment A). Il abrite la filature, l’ourdissage, deux magasins et la salle des mélanges. Peu de temps après, Rivière acquiert un magasin de matières premières sur un autre site, rue Sainte-Ruffine, apparaissant sur le plan d’usine de 1939 bien qu’il ne soit pas encore mentionné sur le dossier d’estimation des risques. En 1947, la société devient SARL « F. Rivière et Cie », portée par François Louis Rivière (industriel, gérant), Emile Authier (directeur commercial) et André Combes (chef de fabrication). La société compte alors du matériel d’effilochage, de teinture, de filature et d’ourdissage. En 1948, un nouveau bâtiment est édifié au sud du site industriel. Il est destiné à accueillir une nouvelle chaufferie, ainsi qu’un atelier d’effilochage et de teinture. Une cheminée de 26 mètres de haut est érigée à proximité immédiate du bâtiment. François Rivière meurt en 1949. Sa veuve, Mme Lucienne Louise Lannes ép. Rivière, est nommée gérante ; les associés sont alors Mme Vve Rivière, Emile Authier, André Combes et Rosine Emilienne Rivière. A la fin des années 1950, l’entreprise « François Rivière et Cie » compte parmi les fabricants semi-intégrés de Lavelanet. La filature est agrandie à plusieurs reprises entre 1950 et 1966 (extensions « D » en élévation ouest, création d’un hangar à matières entre les bâtiments A et C). Le bâtiment C subit aussi une extension, avec l’installation d’un abri pour une cuve à mazout. Trois nouvelles travées sont édifiées sur la partie ouest de l’usine, la dernière dans les années 1980. A une date indéterminée, l’usine est désignée par la raison sociale « Tissage de Cambières », dont le siège social est établi au n°47b de la rue du Maréchal Joffre, et dont l’AG est présidée par Roland Rivière, gérant, possédant la moitié des parts. Le reste des parts est détenu par Mme Vve Rivière. En 1980, la société décide d’acquérir des actions de la Société des textiles du Languedoc, basée à Lavelanet, pour renforcer sa compétitivité. Peu de temps après, le capital de l’entreprise est augmenté, au bénéfice des deux associés déjà actionnaires. En 1977-1978, une partie de l’usine est reprise par la société Bergère Frères SA, dirigée par J.-L. Ganet (bâtiment C), et basée à La Bastide-sur-l’Hers. En 1985, un projet d’extension des entrepôts au sud-ouest de l’emprise historique est envisagé, mais n’est pas concrétisé. A une époque indéterminée, le bâtiment C est remployé pour le délavage de jeans. En 2003, les bâtiments sont rachetés par M. et Mme Orliac, qui y installent en 2005 un garage et une société de gardiennage de meubles. La cheminée de l’usine est détruite la même année.£A la fin de la décennie 1950, l’entreprise emploie 69 personnes (à cette date, il s’agit du 5e employeur textile de la commune derrière Dumons, Roudière, Recasens et Couquet).

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
    • Secondaire : 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1938, date portée
    • 1947
    • 1948
    • 2005

Le bâtiment principal (A) et son extension ouest (D) s’organisent selon un plan comprenant plusieurs travées d’ateliers parallèles à la rue du maréchal Joffre. La structure des bâtiments A et D repose sur des fondations composées de moellons soudés par un mortier de chaux. Le sol est constitué d’un dallage en béton. Les murs extérieurs sont en brique creuse, recouverte d’un enduit. Une armature de piliers en béton armé soutient une charpente métallique apparente, sur laquelle repose une toiture en shed, exception faite de la salle des mélanges, au nord, dont la toiture, plate, est en béton armé. Principalement développée sur un étage carré, l’usine comprend également dans sa partie nord un sous-sol.£L’annexe B possède des murs intégralement en briques, non enduits. Sa toiture, à deux pans, est en tôle ondulée, et repose sur une charpente en sapin.£Le bâtiment C comprend une unique travée, parallèle aux travées de l’unité principale (A-D), dont elle est séparée par une petite cour en impasse, mais à laquelle elle est reliée à l’ouest par une petite extension ultérieure. Les murs du bâtiment sont en briques et béton armé. La toiture, à deux pans, couverte de tuiles mécaniques, est surmontée d’un lanterneau courant sur tout le faîte, et dont les deux faces sont percées de persiennes en brique.£La cheminée, détruite en 2005, se trouvait immédiatement au sud du bâtiment C. A base circulaire, en « briques repressées à fut tronconique sur sol cylindrique », elle reposait sur un socle de béton et s’élevait à 26 mètres.£L’alimentation de l’usine se fait historiquement par le biais de moteurs électriques.£L'usine est bordée par l'ancienne maison patronale, qui en 2018 est encore la propriété de la famille Rivière.

  • Murs
    • béton
    • brique creuse
  • Toits
    verre en couverture, tuile mécanique, béton en couverture, ciment amiante en couverture
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
    • charpente métallique apparente
  • Couvertures
    • shed
    • toit à deux pans
  • Énergies
    • énergie électrique
  • État de conservation
    inégal suivant les parties

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S Recherches menées par l'Association des Amis du Musée du Textile et du Peigne en Corne (AMTPC) - Sylvette Saboy.£Données orales Mme Orliac.£Archives départementales de l'Ariège : 123W41 (statuts), 482W124 (dossier de demande d’extension, 1948), 705W114 (e
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93 0605050 ; 6204529/0605105 ; 6204501/0605128 ; 6204424/0605053 ; 6204444
  • COORMWGS84 42.933869185066, 1.83787809061291/42.933624687151, 1.83855619556614/42.9329353481764, 1.83885151516067/42.9331052655962, 1.83793011254062
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IV09160_LDESTREM
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Lavelanet
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

fermé au public

  • Dossier d'estimation, 1939Plan imprimé

    Archives privées, Lavelanet : non coté
  • Dossier d'estimation, 1948Plan imprimé

    Archives privées, Lavelanet : non coté
  • revue Lavelanet et le pays d'Olmes, 1970

    Mairie de Lavelanet : non coté

Documents d'archives

  • revue Lavelanet et le pays d'Olmes, 1975

    Mairie de Lavelanet : non coté

Bibliographie

  • revue Lavelanet et le pays d'Olmes, 1973

    Mairie de Lavelanet : non coté
Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Pays des Pyrénées Cathares