Dossier d’œuvre architecture IA09010004 | Réalisé par
  • patrimoine industriel
tissage de laine Louis Laffont
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Inventaire général Région Occitanie
  • (c) Pays des Pyrénées Cathares

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Commune Lavelanet
  • Adresse 57 rue du Maréchal-Joffre
  • Cadastre 1839 D1  ; 1970 D476, 477, 1031, 1048 ; 2018 D12 476, 477, 1031, 1048
  • Dénominations
    tissage
  • Précision dénomination
    tissage de laine
  • Appellations
    dit tissage Louis Laffont
  • Parties constituantes non étudiées
    maison

L’activité de l’entreprise fondée par Louis Laffont a débuté vers 1946 dans un bâtiment situé au bord de la route de Raissac (parcelle D1031, bâtiment noté A), avant que la société ne s’installe durablement dans les bâtiments actuels, situés en contrebas, construits à partir de 1953 pour servir de magasins. Les statuts de la société à responsabilité limitée Louis Laffont et fils sont déposés le 5 juillet 1947 ; ils associent huit personnes dont Louis Laffont et son fils Louis ou encore André Chaussonnet, industriel à La Bastide-sur-l’Hers. Au départ de l’activité, la fabrication des modèles de fil envoi au filateur est réalisée par l’entreprise, avant qu’elle ne confie cette étape à des filatures extérieures. Les tissages Laffont comptent jusqu’à une vingtaine de métiers à tisser. Outre le tissage, l’entreprise pratique l’ourdissage et le filetage. Les établissements Louis Laffont comptent jusqu’à 42 employés dans les années 1960, à l’époque des métiers à navettes. Devenue société anonyme en 1962, l’usine développe un tissu original, baptisé « Laftex ». Dans les années 1970, elle est dirigée par Robert Laffont. Au 1er février 1982, repris par le fils Bernard Laffont (entré en 1971), les établissements Laffont sont actifs dans le domaine de l’habillement homme et femme. L’entreprise s’associe à cette époque avec les usines Savary frères et Tissus Laroquais pour fonder la société Ariège Diffusion Textile, ce qui facilite les activités à l’étranger. Recentrés sur le tissu d’ameublement dans les années 2000, les ateliers travaillent avec les apprêteurs Maris (IA09002835) puis La Ruche (IA09010028), à Villeneuve d’Olmes. L’entreprise rachète ensuite la société Monié & Rouquet, qui maîtrise la fabrication du lycra, pour enrichir son catalogue. Elle développe le créneau des tissus basques, puis du linge de table coton. Les ateliers réduisent leur activité à cette époque avec l’arrêt du remplacement des départs en retraite, et ferment en 2013. Ils comptent parmi les derniers pôles d’activité textile du pays d’Olmes.£Dans les années 1950, l’usine emploie 23 personnes. En 1970, la manufacture comprend 2 ourdissoirs, 19 métiers à navette, et emploie 3 cadres, 2 contremaîtres et 32 ouvriers. Dans les années 1980, l’entreprise fonctionne avec une moyenne de 16 à 21 employés simultanés. Ils sont 24 en 1984. A sa fermeture, elle compte 7 employés en fonction.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
    • Principale : 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1946, date portée
    • 1953

Le site historique comprend un premier bâtiment situé au nord de la route principale, utilisé au tout début de l'activité (noté A), et un ensemble bâti plus important, utilisé lors de la plus grande partie de l'activité, situé au sud de la route légèrement en amont, lui-même divisé en deux entités principales (notées B et C).£Le bâtiment A s'étend sur 4 travées de sheds dont la longueur est parallèle à l'axe de la rue. La façade en élévation sud, donnant sur rue, est surmontée d'une frise soulignée par une corniche en béton, composée d'un décor de briques cimentées formant de façon stylisée la mention ""M(anufacture)re Draperies L. Laffont & fils"".£La frise surplombe une façade de composition asymétrique : sur la partie gauche, deux portes de garage sont chacune surmontée d'une fenêtre formée de 24 petits carreaux ; sur la partie droite, à laquelle on accède par une plateforme de béton surélevée entaillé d'un escalier à degré droit rentrant et longeant le mur, une grande porte en bois à double battant est bordée à sa droite d'une autre fenêtre du même style que les deux précédentes mais ne comprenant que 16 petits carreaux.£L'élévation est est mitoyenne d'une maison d'habitation. L'élévation ouest offre un enduit de béton, recouvert d'un parement en plaques de fibro-ciment.£Le bâtiment B présente une façade ordonnancée, de béton enduit de blanc, à la toiture de tuiles mécaniques à deux pans. Les pignons donnent au nord est au sud. La façade principale se situe en élévation est ; au rez-de-chaussée elle se compose autour de deux portes principales encadrant quatre fenêtres de 20 petits carreaux, et bordées en leur extérieur respectif d'une autre fenêtre de même type. Ce premier niveau est surmontée d'une enseigne portant la mention ""SA Louis Laffont Mre Draperies"". A l'étage, la façade est rythmée par quatre fenêtres de 20 petits carreaux chacune.£L'élévation nord donne sur la rue au premier étage, et s'ouvre sur un espace de stationnement par une porte à double battant encadrée de deux fenêtres. Au sud, le bâtiment est mitoyen des ateliers (bâtiment C). Le bâtiment comprend au rez-de-chaussée plusieurs espaces de travail (échantillonnage, expéditions, bureau, salle de vérification et de pliage des draps ; l'étage abritait l'entrepôt.£Le bâtiment C abritait les anciens ateliers de fabrication. Il s'étend sur neuf rangées de sheds, avec pan vitré orienté au nord. Les façades sont de béton enduit de blanc. En élévation est donnant sur cour intérieure, chaque rangée de shed est percée en son centre d'une fenêtre à petits carreaux.

  • Murs
    • béton
  • Toits
    verre en couverture, ciment amiante en couverture
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvertures
    • shed
    • toit à deux pans
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté, bon état

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G
  • NOTB_S Recherches menées par l'Association des Amis du Musée du Textile et du Peigne en Corne (AMTPC) - Sylvette Saboy.£Données orales Bernard Laffont.£Archives départementales de l'Ariège : 123W40 (statuts 1947-1962), 482W126 (documentation relative aux install
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93 0604849 ; 6204587/0604930 ; 6204623
  • COORMWGS84 42.9343640886589, 1.83540787785008/42.9346985377782, 1.83639263391972
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IV09160_LDESTREM
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Lavelanet
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne privée

fermé au public

Documents d'archives

  • revue Lavelanet et le pays d'Olmes, 1975

    Mairie de Lavelanet : non coté

Bibliographie

  • revue Lavelanet et le pays d'Olmes, 1964

    Mairie de Lavelanet : non coté
  • revue Lavelanet et le pays d'Olmes, 1972

    Mairie de Lavelanet : non coté
Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Pays des Pyrénées Cathares