Dossier d’œuvre architecture IA09010002 | Réalisé par
  • patrimoine industriel
usine textile Roudière (site de la Coume)
Œuvre étudiée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Commune Lavelanet
  • Adresse 1, 1bis, 1ter chemin de la Coume , 2 rue de l' Industrie , 15 rue Mirabeau
  • Cadastre 2018 C02 618, 620, 3074, 3080, 3767, 3770, 3771, 3773, 4014, 4092, 6403, 6824 à 6827 ; 2018 D11 1080, 1222, 1315, 1380, 1610, 1763, 1769 à 1772, 1873, 1877, 1879, 1881, 1883 à 1885, 1887, 1888, 1890
  • Dénominations
    usine textile
  • Précision dénomination
    usine textile
  • Appellations
    tissage de laine Ichard, puis Tissus Roudière, puis Roudière SA, Brantôme, tissage Intertis, Filav, Fashion Company, dite usine de la Coume

La société Roudière, créée le 2 juillet 1947 par André Roudière (Livret d'accueil Roudière 1973, p. 7), porte le nom d'André Roudière et Cie, puis ""Tissus Roudière"". Elle est fondée par André Roudière, associé à son père Barthélemy Roudière, tisserand, et son frère Augustin Roudière, sous forme d'une Société à responsabilité limitée. Située au début dans un bâtiment de taille modeste, localisé rue de l'Industrie, cette entreprise ne cesse de grandir par la suite, comptant 122 ouvriers à la fin des années 1950 (AD09, 705 W 114), et 48 métiers à tisser en 1961. Dans les années 1960-65, André Roudière rachète l'entreprise Ichard (1er bâtiment situé chemin de la Coume) et agrandit peu à peu les locaux pour donner naissance à l'usine de tissage de La Coume. D'un point de vue chronologique, les bâtiments de la Coume se sont progressivement construits à partir de la rue Mirabeau, en remontant ensuite entre la rue de l'Industrie et le chemin de la Coume, de la fin des années 1940 aux années 1980. A partir de bâtiments initiaux apportés par son père, André Roudière étend progressivement son usine pour assurer la poursuite d'activités de façon intégrée. En 1960, l'usine comprend des bureaux, un ourdissage, un tissage, un atelier d'échantillonnage et un magasin d'expéditions. A. Roudière achète par la suite des terrains autour du site à partir des années 1964-1966, et poursuit l'extension des ateliers. L'essentiel des bâtiments industriels tels qu'ils existent aujourd'hui est finalisé à la fin des années 1970. Au plus fort de l'activité, tous les bâtiments communiquent entre eux.£Au début des années 1960, Roudière investit un autre site, de l'autre côté de la rue Mirabeau, en bordure du Touyre, qui comprend le siège social et les apprêts de tissus ""tissés teints"" et La Coume comprend l'usine de tissage de tissus ""tissés teint"". Cette usine est communément désignée sous le nom de ""site Mirabeau"" (IA09005108).£Comme il ne dispose pas de filature, Roudière travaille avec ""Bergère"", qui était une filature de cardé, puis de cardé et peigné, située rue Jacquard (future usine FTL, IA09005111). La filature Bergère a été construite vers 1965 et agrandie en 1972 (AD09, 482 W 124). La même année, André Roudière fait construire la ""teinture Jacquard"" juste à côté de Bergère (IA09010073). Au début des années 1980, l'entreprise Roudière rachète ""Bergère Textilia"". Parallèlement, l'entreprise Roudière doit son essor à son engagement dans le filon des fibres synthétiques (Tergal…). La société entre en bourse en 1971 (données AMTPC), et assure au début de la décennie environ la moitié de la production textile du pays d'Olmes. Spécialisée dans les tissus d'habillement pour hommes et jeunes garçons à ses débuts, l'entreprise investit aussi le domaine féminin à partir de 1959. En 1976, Roudière fait construire une usine de 40.000 mètres carrés au hameau de Saint-Nestor, à Villeneuve-d'Olmes (IA09010046). Cette usine (baptisée « Nestor », ensuite nommée « Avelana ») est spécialisée dans le tissage d'écrus (fils non teints), teinture en pièce (teinture d'écrus) et atelier d'apprêts pour écrus.£La même année, l'entreprise d'André Roudière passe sous le contrôle financier du groupe ""Révillon"", puis de la ""Compagnie financière de Matignon"" (CoFiMat) en 1983 (Minovez, 2013, p.179). Vers 1979, André Roudière prend sa retraite et nomme Jacques Foropon PDG de ""Roudière"". Vers 1982, André Roudière vend ses parts au groupe cotonnier normand Masurel, filiale de Révillon. Ce dernier nomme Jean Arpentinier PDG et Jacques Foropon, ancien directeur du marketing sous Roudière, devient alors Directeur Général (Minovez, 2013, p.165). En 1983, le groupe maîtrise toutes les étapes de la production textile ; il atteint le milliard de francs de chiffre d'affaires (données AMTPC), et compte 2500 salariés en 1987, se positionnant alors sur les productions milieu de gamme (Daynac, 1994, p.159). En 1986, les Ets André Roudière deviennent ""Tissus Roudière"" (Daynac, 1994, p. 172).£En 1988 le groupe ""Chargeurs"", dirigé par Jérôme Seydoux, rachète Roudière et licencie 750 personnes. Ce licenciement, dur sentimentalement, s'est plutôt bien passé syndicalement car les ouvriers s'y attendaient plus ou moins par rapport au bilan de l'entreprise. En 1990, ""Chargeurs"" effectue un deuxième licenciement de 450 personnes. Celui-ci s'est très mal passé car il a été totalement incompris. Il y a eu de lourdes manifestations, les locaux ont été occupé par les employés, le directeur général, Jacques Foropon a été séquestré. En quatre ans, le groupe perd 50 % de ses effectifs (Daynac, 1994, p.176). La baisse de l'activité impacte les sous-traitants, qui disparaissent progressivement. En 1989-1990, le groupe ""Chargeurs"" procède à une restructuration de la société ""Roudière"" (Minovez, 2013, p.165) en créant quatre sociétés indépendantes : ""Roudière SA"" sur le site de la Coume, qui se spécialise dans les tissus hommes (polyester laine fibres longues tissé teint), ""Avelana"" sur le site Nestor, qui se spécialise dans l'habillement féminin, ""FTL"", associant filature et teinture de laine dans un ensemble comprenant la teinture Jacquard et la filature Textilia (témoignage oral) et ""Brantôme"", filiale de la société ""Deldicque"" implantée dans le nord de la France, qui se spécialise dans les costumes pour homme en tissés teints. Cette dernière fonctionne moins de 2 ans et ferme en 1991. ""Chargeurs"" crée également ""Méca 09"" en 1988, dans les locaux de l'ancienne usine SITA fondée par Roudière (IA09010020), avec les anciens maçons et électriciens de ""Roudière"" (Minovez, 2013, p.179). Au début, les ""Tissages La Coume"" et ""Mirabeau"" restent associés sous la dénomination ""Roudière SA"" (360 salariés en 1994), mais les deux unités se séparent en 1992. ""La Coume"" devient indépendant sous l'appellation ""Intertis"" et ""Mirabeau"" devient ""Mirabeau SA"". Mais lors de cette séparation, les bâtiments de la pépinière actuelle et de la Tour Mirabeau ne sont plus occupés, il ne reste que la partie usine des apprêts proprement dite qui est en activité au 6 bis rue Mirabeau. La ""Filature Jacquard"" devient ""Filature Teinture de Lavelanet"" (FTL), rue Jacquard. Le groupe ouvre également TCS (Tissages Central Sud) à La Bastide-de-Bousignac, qui reprend une partie des salariés de Brantome.£La dernière extension du site de la Coume concerne des bâtiments administratifs construits vers 1991-1992 sur demande de la société Roudière S.A. (demande de permis de construire effectuée en 1990), qui jusqu'à la fermeture de l'usine en 2015, ont constitué les locaux d'accueil et de bureaux abritant notamment les activités de lancement, donnant chemin de la Coume. Roudière S. A., en tant qu’unité purement commerciale, ne disposait pas d’outil industriel propre mais bénéficiait des usines du groupe.£En 1999, René Hans, qui était directeur technique de Mirabeau devient PDG de FTL, qui comprend alors la teinture Jacquard, la filature de Lavelanet et deux autres filatures, une au Portugal et une en Lituanie. M. Hans rachète la teinture et filature de Lavelanet et celle du Portugal, en s'associant avec Eugène Liagre, qui depuis 2010 est seul propriétaire de la filature du Portugal. Fin 2004, il dépose le bilan de la filature de Lavelanet et fin 2009 est prononcé celui de la teinture, qui continuait à alimenter la filature du Portugal. La pépinière d'entreprises Cap Mirabeau est créée en 2000.£En 2002 ""Fashion Company"", nouvellement créée, devient une filiale du groupe ""Chargeurs Fashion"" qui assure la gestion de l'usine de la Coume (Minovez, 2013, p.179). En 2007, le groupe marocain ""Holfipar"" entre dans le capital de ""Fashion Company"" à parts égales avec ""Chargeurs"" puis récupère toutes les parts le 9 octobre 2009 (Minovez, 2013, p.180). L'usine ""Mirabeau SA"" ferme le 20 avril 2009 et ""Tissages Central Sud"" (TCS), à La Bastide-de-Bousignac, ferme la même année (en février ?). ""Fashion Company"" ferme le 18 mars 2015 les locaux ""Roudière"". Après la fin de la période active, les terrains et bâtiments de la Coume sont en partie cédés à la Communauté de communes du Pays d'Olmes en trois temps (1998, 2007, 2010), qui y installe ses locaux, ainsi qu'une pépinière d'entreprises. Le reste des bâtiments demeure à la charge de propriétaires privés.

L'ensemble de la Coume est en alignement sur rue, encadré de part et d'autre par la rue de l'Industrie au sud-ouest et le chemin de la Coume au nord-est, et limité par la rue Mirabeau au sud-est. De forme approximativement rectangulaire, il s'étend sur une surface au sol d'environ 30 000 m2. Les différents composants de l'ensemble, tous mitoyens, s'étirent en travées successives pour la plupart parallèles à l'axe des rues. Ils s'étendent sur plusieurs étages et des niveaux de référence souvent différents, reliés par quelques décrochements en demi-étages, du fait de la déclivité du terrain et du développement parfois indépendant des entités les unes par rapport aux autres. Les espaces, initialement communicants, ont parfois été condamnés au gré des changements d'affectation et de raisons sociales.£Le descriptif suivant s'appuie sur le découpage des propriétés en 2018.£Au sud-est, le sous-ensemble A comprend notamment les bâtiments les plus anciens, occupés par les Tissages Ichard et les Tissages Roudière, à leurs débuts. Environ trois-quarts du bâti étaient édifiés avant 1962. Les murs extérieurs sont en béton, crépis ; certains sont percés de fenêtres étroites et perchées, rectangulaires et vitrées. Les toitures sont pour la plupart en shed d'écartement variable, alternativement couvertes de tuiles ou de tôle, reponsant sur une charpente mêlant poutres en métal, en béton et en bois. Les murs intérieurs sont en béton ou maçonnerie de parpaings de ciment ou de brique.£Ce sous-ensemble se compose de deux parties principales. D'une part, la partie A1 est composée de locaux en élévation sur la rue de l'Industrie, qui abritaient l'ourdissage des établissements Roudière puis le tissage collection jusque vers 1990, ainsi que le comité d'entreprise. La façade donnant sur la cour en léger retrait de la rue s'ouvre par une conciergerie logée dans un angle en quart de cercle et un portail métallique dominé par une tour en béton de forme carrée, portant une horloge sans cadran posée à même le crépi. En arrière, plusieurs salles accueillaient des ateliers de tissage. Cette partie communique avec la partie A2, en demi-étage inférieur, par un escalier et par une rampe cimentée à deux pentes descendantes se rejoignant à l'étage inférieur pour communiquer avec le sous-ensemble B.£La partie A2 s'organise en U autour d'une cour de forme carrée, qui donne sur la rue Mirabeau par le biais d'un chemin d'accès carrossable. Cette sous-partie est composée d'ateliers communiquant entre eux, qui accueillaient principalement des salles de tissage, d'ourdissage, de stockage et de filetage. La salle 4 est pavée de tomettes en brique rouge, alors que le sol de la totalité des autres salles de l'ensemble A est simplement cimenté. Elle dispose également d'un faux plafond de dalles de verre et d'aggloméré.£Plus récent, le sous-ensemble B, bâti avant 1972, borde le sous-ensemble A sur son côté nord-ouest. Il comprend en élévation sur le chemin de la Coume un ensemble de bureaux récents remodelés vers 1990 (B1), remplaçant l'ancien comptoir fil et les activités de lancement et s'élevant sur trois demi-étages. Cette sous-partie, en deux ailes rectangulaires encadrant un espace de stationnement, dispose d'une charpente métallique et comprend deux toitures à deux pans en tôle rouge. La façade, sobre et crépie, est percée de fenêtres vitrées. L'accès principal depuis l'extérieur se fait par un escalier à degré droit à la jonction des deux ailes rectangulaires, donnant sur le demi-étage médian et sur un show-room vitré. L'espace est divisé en bureaux et espaces collectifs de travail desservis par une série d'escaliers et un corridor principal, bordé de piliers métalliques soutenant la toiture, et surmonté d'une couverture convexe en plexiglas côtelé transparent. Ces pièces suivent le même agencement : sol recouvert de moquettes, papiers peints, faux plafonds avec dalles d'aggloméré, fenêtres doubles vitrées aux menuiseries modernes en PVC, cloisons en contreplaqué ou en plaques de verre. Cet ensemble à usage administratif et technique (bureaux de direction et de création, informatique, réfectoire, comptabilité…) communique au niveau du demi-étage médian avec les ateliers de fabrication (B2). Ces derniers comprennent notamment de grands ateliers dévolus au comptoir fil puis au tissage collection et au piquage armure. Ces salles (57, 61, 62), bordées de petits espaces alloués aux ouvriers (vestiaires, réfectoire, sanitaires, bureaux…) sont comprises sous une succession de trois toitures à deux pans, dont la charpente en vaisseau est portée par des arcs en lamellé-collé, relayée par des poutrelles métalliques ; la couverture alterne entre tôle opaque et tôle translucide. Elles communiquent avec un long et haut vaisseau (salle 60) qui leur est perpendiculaire et s'étend sur toute la largeur du bâtiment. Aveugle, couvert d'une toiture à deux pans en tôle, il est occupé par l'échafaudage où étaient entreposées les bobines et où évoluait un robot transbordeur facilitant leur transport.Le mur extérieur de l'élévation sud-ouest est en béton, droit et aveugle.£Le sous-ensemble C s'intercale entre les sous-ensembles B et D. Il abrite également une succession d'ateliers en plan allongé, organisés en trois travées principales successives dont la longueur suit l'axe nord-est – sud-ouest et la largeur s'étend sur environ 20 mètres. Ces ateliers ont pour leur grande majorité été bâtis avant 1972. Ils s'étagent sur deux niveaux; l'un au niveau de la route, l'autre, au-dessus, se situe à un niveau toutefois légèrement inférieur au niveau intermédiaire du sous-ensemble B. Séparés les uns des autres par des murs en béton pleins (salles 63, 64, 66, 68) ou réunis en un unique espace ponctué par les seuls piliers de la charpente en lamellé-collé (salles 67), ils étaient dévolus au tissage et aux activités annexes antérieures au tissage (dévidage, ourdissage, rentrage, nouage). L'étage inférieur, accessible par les portails métalliques sur rue et par un monte-charges et un escalier métallique à vis depuis l'étage supérieur, consiste en une succession d'ateliers à plafond élevé, quadrillés par les piliers de béton de soutènement, qui accueillaient le retordage puis un stockage de fils, et sert aujourd'hui d'entrepôt pour diverses activités économiques. La salle 72 abrite toujours une décatisseuse, qui par différentes opérations soumettant le fil à des températures variées, permettait la stabilisation de la fibre. Les salles 71 et 73 abritent encore d'anciens échafaudages métalliques servant à l'entreposage des bobines. Les murs extérieurs du sous-ensemble sont en béton, crépis, habillés d'une tôle métallique sur les deux niveaux (travée orientale) ou seulement l'étage (travées centrale et occidentale, dont l'étage s'ouvre sur la rue par des séries de fenêtres à trois baies vitrées). Les travées se succèdent en décrochements successifs le long de la route et sont ouvertes par des portails métalliques. Un escalier métallique à deux volées encadrant un repos, mène à une porte en bois vitrée à l'étage de la travée occidentale. Il est porté par des pilotis métalliques et surmonté d'un auvent en tôle. L'élévation sud-ouest est aveugle, en parpaings de ciment ou de briques partiellement enduits, et les pignons sont recouverts de tôle métallique blanche. Cette façade est ponctuée par une extension abritant la chaudière de l'usine (partie 70) ; ses murs extérieurs sont percés de rares ouvertures en plexiglas ou verre opaque.£Les ateliers sont couverts par une série de toitures à deux pans en tôle, masquées à l'intérieur par des faux-plafonds, et habillés en surface de panneaux photovoltaïques installés à une date postérieure à leur désaffection.£A l'extrémité occidentale du complexe, le sous-ensemble D abrite des locaux d'usage varié ayant comme point commun d'être utilisés en 2018 et de ne pas constituer des friches (entrepôts privés, locaux de la communauté de communes…). Le sous-ensemble suit le même agencement composite que le sous-ensemble C, marqué par une succession de travées dont la longueur suit un axe sud-ouest – nord-est. Ces bâtiments ont été élevés entre le début des années 1970 et la fin des années 1980. L'élévation nord-est comprend deux travées successives d'ateliers, à la toiture à deux pans. La façade présente le même aspect que pour le sous-ensemble C voisin (béton crépi au premier niveau, habillage de tôle métallique percé de séries de trois fenêtres à triple baie vitrée au second). La façade en élévation sud-ouest est aveugle, en béton, percée de deux portails métalliques. L'élévation nord-ouest comprend l'accès aux bureaux de la partie administrative et la rampe d'accès des véhicules utilitaires aux entrepôts de la communauté de communes ; elle a été fortement remaniée dans les années 2000-2010. Les intérieurs, eux-aussi réaménagés, renfermaient des salles de tissage et d'ourdissage, de visite des draps et de préparation des expéditions vers les apprêts (voir site IA09005108). Le grand hall traversant, qui dessert les espaces intérieurs entre le grand escalier métallique, construit après la fin de l'activité textile, et l'espace d'accès aux entrepôts laisse apparaître la charpente initiale en lamellé-collé. Le niveau supérieur des espaces 79-80 a été scindé en deux étages dans lesquels se répartissent les activités, tandis que le niveau supérieur des espaces 77-78 ne se tient que sur un seul étage.£Pour des raisons historiques, l'ensemble de la Coume peut être augmenté de bâtiments situés de l'autre côté de la rue de l'Industrie (E), comprenant d'anciens bureaux et ateliers, non étudiés, aujourd'hui à usage privé et résidentiel, qui appartenaient à l'entreprise Roudière aux débuts de son activité, et d'une maison (F) à deux étages dont le supérieur est au niveau du bâtiment A. Positionnée à l'angle de la rue de l'Industrie et de la rue Mirabeau, elle a accueilli des activités festives et sportives liées aux Etablissements Roudière (""AS Roudière"" notamment).£Pour une description plus précise des bâtiments, on se reportera au fichier annexe ""Description détaillée du bâti"".

  • Murs
    • béton
    • brique
    • parpaing de béton
  • Toits
    fer en couverture, verre en couverture, béton en couverture, ciment amiante en couverture
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    sous-sol, en rez-de-chaussée surélevé
  • Couvrements
    • charpente mixte apparente
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • couverture de plan allongé
    • shed
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier isolé
    • escalier droit : escalier droit
    • escalier en vis avec jour : escalier en vis avec jour
    • escalier en équerre : escalier en équerre
    • rampe d'accès
    • monte-charge
  • Autres organes de circulation
    rampe d'accès, monte-charge
  • Énergies
    • énergie électrique
  • État de conservation
    établissement industriel désaffecté, inégal suivant les parties

Champs annexes au dossier - Architecture

  • NOTB_G Louis Barthe, Les quatre saisons, 1993.£Michel Daynac, "Le secteur textile dans la région Midi-Pyrénées" et "Restructuration d'u groupe et reconversion d'un pôle industriel : le cas de Lavelanet", in C. Dupuy et J.-P. Gilly, L'industrie de Midi-Pyrénées :
  • NOTB_S Recherches menées par l'Association des Amis du Musée du Textile et du Peigne en Corne (AMTPC) - Sylvette Saboy.£Archives départementales de l'Ariège : 123W40 (statuts de l'entreprise), 325W223 (assemblée générale 1977 et bilan social 1978), 446W163 (doss
  • APPA
  • APRO
  • ARCHEO
  • AVIS
  • CCOM
  • CHARP
  • CHARPP
  • COORLB93
  • COORMLB93 0605804 ; 6205258/0605875 ; 6205284/0605919 ; 6205259/0605963 ; 6205197/0605989 ; 6205144/0606004 ; 6205093/0605956 ; 6204997/0605935 ; 6205011/0605919 ; 6205053/0605928 ; 6205070/0605820 ; 6205122/0605782 ; 6205168
  • COORMWGS84 42.9405237500145, 1.84697493082379/42.9407668625363, 1.84783925374263/42.940547833788, 1.84838223319969/42.9399960972261, 1.84893181026127/42.9395229276348, 1.84925947423819/42.939066300036, 1.849452150978/42.9381967752574, 1.84888182451695/42.93831991015
  • COORWGS84
  • ENCA
  • EPID
  • ESSENT
  • ETACT
  • FEN
  • FEN2
  • FENP
  • INTER
  • MHPP
  • NOPC
  • OBSV
  • PAVIS
  • PETA_MA
  • PLU
  • PSAV_FA
  • SAV_FA
  • SELECT oeuvre sélectionnée
  • TAILL
  • TAILLP
  • TOITU
  • USER IV09160_LDESTREM
  • VALID accessible au grand public
  • VISI
  • VISIB
  • VOIR_AUSSI
  • WCOM Lavelanet
  • IMP 20220315_R_01
  • Statut de la propriété
    propriété publique
    propriété privée

fermé au public

Date(s) d'enquête : 2018; Date(s) de rédaction : 2018
(c) Inventaire général Région Occitanie
(c) Pays des Pyrénées Cathares