L'hôtel a été bâti pour Léon Peyrevidal, coiffeur à Saint-Girons, au milieu des années 1880. Il est inscrit comme construction nouvelle sur les matrices cadastrales pour l'année 1888. Il comporte alors 22 ouvertures imposables. Cela correspond probablement à la partie gauche de l'actuel bâtiment. En 1889, il est vendu à Jean Fouet, négociant à Saint-Girons, puis l'année suivante à Louis Delamain, négociant à Jarnac (Charente).£Vers 1890, l'hôtel est agrandi et est alors imposé pour 40 ouvertures. L'agrandissement correspond probablement à la partie droite du bâtiment. La porte d'entrée contenant le monogramme ""AD"" date sans doute de cette période (le ""D"" correspondant à Delamain).£En 1897, l'hôtel revient entre les mains de la famille Peyrevidal, avec Alban et Ildefonse, frères. Il est ensuite divisé en deux lots, celui de gauche (20 ouvertures imposables) restant à Ildefonse Peyrevidal, et celui de droite (16 ouvertures imposables) revenant à Raphaël Calvet. En 1921, la maison Peyrevidal (partie gauche) figure parmi les maisons meublées de 2ème catégorie assujetties à la taxe de séjour à Aulus-les-Bains. Elle passe en 1933 à Jacques Galin, tandis que la partie droite passe en 1932 à Marie Calvet, épouse d'Edouard Marcel.£Au cours de la Seconde guerre mondiale, l'hôtel a accueilli des juifs assignés à résidence à Aulus, entre le printemps 1941 et l'hiver 1942-1943.£L'édifice abrite aujourd'hui un gite et un café-restaurant.